Éducation et emploi des jeunes en Afrique : I&P dévoile le bilan des trois années de son programme I&P Éducation et Emploi (IP2E)

Comment répondre aux défis criants de l’éducation et de l’emploi en Afrique ? Ce fut la question centrale de l’atelier de restitution du programme I&P Éducation et Emploi (IP2E) tenu à Abidjan ce mercredi 27 novembre 2024. Organisé par Investisseurs & Partenaires (I&P), Cet événement, marqué par des échanges fructueux, a permis de présenter les résultats de son programme visant à améliorer l’accès à une éducation de qualité et à renforcer l’employabilité des jeunes en Afrique. Placé sous le thème « Éducation inclusive et emploi pour tous : combler le fossé des inégalités d’accès à la formation », cette activité, a réuni plus de 100 participants, dont des entrepreneurs, des experts du secteur éducatif, et des représentants des institutions partenaires.
Les défis de l’accès à l’éducation et à l’emploi en Afrique
En Afrique, l’accès à une éducation de qualité et à des emplois décents demeure un défi majeur. En effet, l’enseignement supérieur est souvent limité, coûteux, et mal adapté aux besoins du marché du travail. Pendant ce temps, la pression démographique s’intensifie avec 450 millions de jeunes africains qui entreront sur le marché de l’emploi d’ici 2050.
Par ailleurs, la répartition des budgets éducatifs reflète des inégalités profondes : seulement 4 % des ressources sont allouées à la formation professionnelle, contre 20 % pour l’enseignement supérieur, et moins de 3 % des fonds d’impact sont dirigés vers le secteur éducatif. Ces chiffres illustrent l’urgence de réinventer les systèmes éducatifs pour offrir des opportunités équitables à la jeunesse africaine.
Un atelier pour valoriser les résultats et partager les leçons apprises
Lancé en 2021, le programme I&P Éducation et Emploi (IP2E) a pour ambition d’améliorer l’accès à l’éducation, d’assurer sa qualité et de renforcer l’adéquation entre formation et emploi. Après trois années d’activités, cet atelier de restitution a permis de présenter les réalisations et les enseignements tirés. L’événement s’est articulé autour de plusieurs moments forts dont la présentation du rapport d’impact sur l’employabilité et du rapport de capitalisation, le partage d’expériences d’Edupreneurs et un panel de discussion sur le thème de l’activité.
« Ce programme a démontré qu’avec des approches innovantes et un soutien financier adapté, il est possible de transformer l’éducation et de renforcer l’employabilité des jeunes en Afrique. Cependant, ce n’est qu’un début. Les défis sont encore nombreux, et nous espérons que les leçons tirées d’IP2E inspireront d’autres initiatives à travers le continent. » – Koumba ANOUMA, Directrice du programme I&P Éducation et Emploi
Des résultats transformateurs
Grâce au soutien de partenaires tels que Mastercard Foundation, l’Union européenne et le Gouvernement Princier de Monaco, IP2E a obtenu des résultats significatifs :
11,5 millions d’euros investis pour accompagner des PME éducatives et des initiatives locales.
Plus de 43 261 jeunes bénéficiaires, dont 58 % de femmes, favorisent l’inclusion sociale.
4 841 emplois créés ou maintenus dans les secteurs de l’éducation et de la formation.
40 PME accompagnées, dont des centres de formation et des maisons d’édition, dans des pays comme le Sénégal, le Ghana et la Côte d’Ivoire.
A travers ces résultats, qui soulignent l’impact significatif des initiatives ciblées pour relever les défis structurels de l’éducation et de l’emploi en Afrique, Investisseurs & Partenaires (I&P) réaffirme son engagement à promouvoir des solutions durables et inclusives, adaptées aux besoins des jeunes et aux réalités du marché du travail africain. En appelant à une collaboration renforcée entre les acteurs publics, privés et les partenaires internationaux, I&P ambitionne de pérenniser ces efforts et d’inspirer de nouvelles actions à grande échelle. L’avenir de la jeunesse africaine repose sur notre capacité collective à transformer ces défis en opportunités.

Les Défis de l’Apprentissage et de l’usage du Français au Nigeria : Le cas des Élèves et les carences en ressources linguistiques

Le français, bien qu’étant une langue étrangère, occupe une place stratégique au Nigeria en raison de la position géographique du pays, entouré par des pays francophones comme le Bénin, le Niger, le Tchad et le Cameroun. Cependant, son apprentissage et son usage demeurent un défi majeur, notamment pour les élèves. Ce défi s’explique par plusieurs facteurs, allant du manque de ressources pédagogiques au faible intérêt pour cette langue dans un pays où l’anglais domine.

Le Nigeria est un pays multilingue avec plus de 500 langues locales. L’anglais, en tant que langue officielle, domine les sphères éducative, administrative et commerciale. Dans un tel contexte, le français apparaît souvent comme une langue de moindre importance. Ce manque d’immersion linguistique rend difficile son apprentissage pour les élèves qui n’ont pas l’occasion de le pratiquer en dehors de la salle de classe.

De plus, l’absence d’émissions télévisées ou radiophoniques en français complique l’exposition des apprenants à la langue. Contrairement à des pays où les médias servent de support d’apprentissage, les élèves nigérians n’ont pas accès à des chaînes ou des programmes francophones accessibles.

Le manque de documents pédagogiques adaptés est une autre difficulté majeure. Dans de nombreuses écoles, les manuels de français sont rares ou obsolètes, ce qui limite la capacité des enseignants à dispenser un enseignement interactif et stimulant. De plus, les laboratoires de langues, qui pourraient permettre une meilleure assimilation des compétences orales et écrites, sont quasi inexistants dans la majorité des établissements scolaires du pays.

Les enseignants eux-mêmes ne sont pas toujours suffisamment formés pour répondre aux besoins des élèves. Certains manquent de maîtrise linguistique, et leur méthode d’enseignement reste centrée sur des exercices théoriques, au détriment de l’aspect communicatif de la langue.

Le statut du français comme matière facultative dans de nombreuses écoles contribue à son désintérêt. Les élèves et leurs parents privilégient des matières perçues comme plus utiles pour leur avenir professionnel. Même les initiatives gouvernementales, telles que la déclaration du français comme « deuxième langue étrangère » en 1996, n’ont pas suffi à changer cette mentalité.

Par ailleurs, dans certaines régions du Nigeria, des barrières culturelles subsistent, associant la langue française à l’ancienne colonisation française ou la voyant comme un obstacle inutile dans un pays anglophone.

Propositions pour surmonter ces défis

Pour améliorer l’apprentissage du français au Nigeria, plusieurs pistes peuvent être envisagées :

Renforcer la formation des enseignants : Un personnel qualifié est essentiel pour susciter l’intérêt des élèves et rendre l’apprentissage plus efficace. Des stages réguliers et des échanges avec des pays francophones pourraient enrichir leurs compétences.

Créer des partenariats avec des pays francophones : Ces collaborations pourraient faciliter l’accès à des manuels modernes, des supports multimédias et des opportunités d’immersion linguistique pour les élèves et les enseignants.

Introduire des émissions en français dans les médias(web radios, radios locales avec rediffusion des émissions en français): Cela permettrait aux élèves de pratiquer la langue en dehors de l’école et de s’immerger dans la culture francophone.

Valoriser le français dans le système éducatif : Inclure le français comme matière obligatoire dans les premières années de scolarité aiderait à poser des bases solides.

Susciter l’intérêt par des activités extrascolaires : Des clubs de français, des concours, des voyages éducatifs ou des festivals culturels pourraient encourager les jeunes à apprendre la langue de manière ludique.

Apprendre et parler le français au Nigeria, en particulier pour les élèves, reste une tâche ardue en raison du manque de ressources et de soutien institutionnel. Pourtant, dans un monde globalisé, le français peut ouvrir des opportunités économiques, culturelles et diplomatiques. Investir dans son apprentissage n’est pas seulement une nécessité éducative, mais aussi une stratégie pour positionner le Nigeria comme un acteur clé en Afrique de l’Ouest et au-delà. Avec des efforts concertés entre le gouvernement, les écoles et les organisations internationales, le français pourrait devenir une compétence précieuse pour les générations futures.

L’impact du français au Nigéria : langue de communication et levier de renforcement des compétences

Le Nigéria, pays anglophone le plus peuplé d’Afrique, occupe une position stratégique en Afrique de l’Ouest. Entouré de pays francophones tels que le Bénin, le Niger, le Cameroun et le Tchad, le Nigéria est naturellement appelé à interagir avec ses voisins dans une dynamique régionale marquée par le multilinguisme. Dans ce contexte, le français s’impose non seulement comme une langue de communication internationale, mais aussi comme un outil essentiel de renforcement des compétences et de développement socio-économique.

Le français : une langue de communication stratégique

En tant que langue internationale, le français joue un rôle clé dans les échanges transfrontaliers entre le Nigéria et ses voisins francophones. Cette proximité géographique et culturelle renforce la nécessité pour les Nigérians, en particulier les commerçants, les diplomates et les professionnels, de maîtriser le français pour faciliter les relations économiques, politiques et sociales. Les accords régionaux comme ceux de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), où le français et l’anglais coexistent comme langues officielles, soulignent davantage l’importance de cette compétence linguistique.

De plus, le français permet d’élargir l’horizon des Nigérians vers d’autres espaces francophones en Afrique et dans le monde, offrant ainsi des opportunités de collaboration internationale et d’accès à de nouveaux marchés. Par exemple, des entreprises nigérianes qui investissent dans des pays francophones trouvent en la maîtrise du français un atout compétitif pour s’intégrer efficacement dans ces environnements.

Un outil pour le renforcement des compétences professionnelles

Au-delà de son rôle de communication, le français constitue un levier pour le développement des compétences professionnelles et éducatives. De nombreuses institutions éducatives au Nigéria intègrent désormais l’enseignement du français dans leurs programmes scolaires, répondant à une demande croissante pour cette compétence dans divers secteurs. Les organisations internationales, les ONG et les entreprises multinationales opérant dans des environnements francophones recrutent des Nigérians capables de parler français, augmentant ainsi leur employabilité.

Les opportunités de formation professionnelle, notamment dans le secteur du tourisme, de la diplomatie et du commerce international, sont amplifiées par la maîtrise du français. Par ailleurs, des programmes comme ceux de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) soutiennent activement la promotion de l’apprentissage du français dans les pays non francophones, incluant le Nigéria.

L’apprentissage du français permet également de renforcer les liens culturels entre le Nigéria et le monde francophone. Les échanges éducatifs, tels que les programmes d’échange universitaire et les bourses d’études offertes par des pays francophones, ouvrent de nouvelles perspectives aux étudiants nigérians. Ces échanges favorisent une meilleure compréhension mutuelle et contribuent à une diplomatie culturelle efficace.

En outre, la promotion du français encourage l’ouverture d’esprit et le respect de la diversité culturelle, des valeurs essentielles dans un monde globalisé. À travers les alliances françaises présentes au Nigéria, des milliers de Nigérians découvrent non seulement la langue, mais aussi la richesse de la culture francophone.

Malgré ces avantages, la promotion du français au Nigéria fait face à certains défis. Les ressources pédagogiques insuffisantes, le manque d’enseignants qualifiés et la prédominance de l’anglais comme langue officielle et d’enseignement limitent parfois l’impact du français. Cependant, avec un investissement accru dans les infrastructures éducatives et une coopération renforcée avec les pays francophones, ces obstacles peuvent être surmontés.

Le français joue un rôle crucial au Nigéria en tant que langue de communication et outil de renforcement des compétences. Il ouvre des portes vers de nouvelles opportunités économiques, éducatives et culturelles, tout en renforçant les liens entre le Nigéria et ses voisins francophones. Avec des politiques linguistiques adaptées et une collaboration régionale soutenue, le français pourrait devenir un véritable catalyseur de développement pour le Nigéria, favorisant son intégration dans le paysage global multilingue.

Que deviendra le monde avec l’avènement des robots femelles porteuses ? Cas de l’Afrique

L’évolution technologique bouleverse chaque aspect de la société moderne. Parmi les innovations les plus audacieuses et controversées figure le développement des robots féminins capables de porter des enfants. Ce scénario, autrefois réservé à la science-fiction, commence à susciter des débats sur ses implications éthiques, sociales et culturelles, particulièrement dans le contexte africain, où les perceptions autour de la famille et de la maternité sont profondément enracinées dans les traditions.

Les robots porteuses seraient des androïdes spécialement conçus pour imiter les fonctions biologiques d’un utérus humain, permettant la gestation d’un enfant sans passer par une mère biologique. Cette technologie pourrait offrir une solution aux problèmes d’infertilité ou aux grossesses à risque. Dans des régions où l’accès aux soins prénataux est limité, comme dans certaines zones d’Afrique, cela pourrait représenter un tournant.

Cependant, cette innovation pose des questions profondes : peut-on déléguer la maternité, un rôle souvent chargé d’émotions et de liens affectifs, à une machine ?

En Afrique, la maternité est bien plus qu’un processus biologique. Elle est un pilier culturel et social. Dans de nombreuses sociétés africaines, la femme est valorisée à travers sa capacité à donner la vie. La maternité est perçue comme un devoir envers la communauté et une preuve de continuité des lignées familiales. L’introduction de robots porteuses dans ce contexte pourrait provoquer un choc culturel majeur.

De plus, l’accès inégal aux technologies avancées en Afrique soulève la question de l’équité. Cette innovation pourrait profiter uniquement aux élites, creusant davantage les inégalités entre riches et pauvres. Les populations rurales, déjà marginalisées en termes de services de santé et d’éducation, risquent d’être exclues de cette révolution technologique.

Les impacts potentiels sur la société africaine

1. Redéfinition des rôles familiaux et genres : Les robots porteuses pourraient transformer la dynamique familiale traditionnelle. Si la grossesse n’est plus un processus naturel, quel sera le rôle de la femme dans la société ? Cette technologie pourrait à la fois renforcer et déconstruire les stéréotypes de genre.

2. Débats éthiques et religieux : Dans un continent où la spiritualité joue un rôle clé, l’idée de robots portant des enfants risque de provoquer des résistances. Les implications éthiques, notamment sur le statut de l’enfant conçu via une machine, pourraient susciter des controverses majeures.

3. Répercussions économiques : Bien que les robots porteuses soient conçus pour résoudre certains problèmes de santé, leur coût initial élevé pourrait exclure la majorité des Africains. Toutefois, si cette technologie est adoptée à grande échelle, elle pourrait ouvrir la voie à de nouvelles industries et emplois liés à la robotique.

4. Risques d’exploitation : La commercialisation de robots porteuses pourrait transformer la maternité en une simple transaction économique, ouvrant la voie à une marchandisation de la vie humaine.

Pour que l’introduction des robots porteuses ait un impact positif en Afrique, plusieurs défis doivent être relevés :

Encadrement juridique et éthique : Les gouvernements africains devront élaborer des lois claires pour encadrer l’usage de cette technologie. Cela inclut la protection des droits des enfants ainsi que la régulation des pratiques commerciales liées aux robots porteuses.

Sensibilisation culturelle : Une approche inclusive qui respecte les traditions africaines est essentielle. L’éducation et le dialogue communautaire permettront de réduire les résistances et de mieux intégrer cette innovation.

Accessibilité et inclusion : Pour éviter d’aggraver les inégalités, les institutions internationales et les gouvernements doivent travailler ensemble pour rendre cette technologie accessible aux couches les plus défavorisées.

L’avènement des robots porteuses représente une avancée technologique fascinante, mais elle soulève des questions complexes, surtout dans le contexte africain où la maternité est profondément ancrée dans les traditions. Si elle est bien gérée, cette innovation pourrait contribuer à résoudre certains défis liés à la santé reproductive. Toutefois, un déséquilibre entre technologie et valeurs culturelles pourrait créer de nouvelles fractures sociales. L’Afrique doit donc anticiper cette révolution avec prudence et humanité pour garantir un futur harmonieux.

Le métier de livreur à Lagos : un pari risqué mais payant

Le métier de livreur, particulièrement à Lagos, la capitale économique du Nigeria, est l’un des secteurs en pleine expansion grâce à l’explosion du commerce en ligne et de la demande de services à domicile. Cependant, cette profession, qui semble être une opportunité lucrative pour de nombreux jeunes, est loin d’être un chemin pavé de roses. Entre défis quotidiens et récompenses financières, le métier de livreur à Lagos illustre parfaitement le dicton : « Pas de succès sans effort. »

Être livreur à Lagos signifie naviguer dans un environnement complexe et souvent imprévisible. Voici quelques-uns des principaux risques auxquels les livreurs sont confrontés :

Lagos est célèbre pour ses embouteillages monstres, les fameux go-slows. Les livreurs, souvent à moto (okada), doivent se faufiler entre les voitures pour respecter les délais. Cela les expose à des accidents de la route fréquents et parfois graves.

Les livreurs transportent souvent des marchandises de valeur, ce qui fait d’eux des cibles pour les voleurs et les malfaiteurs. Certains quartiers de Lagos sont particulièrement dangereux, surtout à des heures tardives.

Les longues heures de travail, parfois sous un soleil de plomb ou sous la pluie, mettent à rude épreuve la santé physique et mentale des livreurs. La pression pour livrer rapidement afin de satisfaire les clients accentue cette fatigue.

Les livreurs se heurtent parfois à des confrontations avec la police ou les agents de circulation, souvent en raison d’amendes arbitraires ou de restrictions sur l’utilisation des motos dans certaines zones.

Malgré ces nombreux défis, le métier de livreur attire un grand nombre de jeunes. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’une opportunité de gagner sa vie décemment, surtout pour ceux qui ne possèdent pas de qualifications académiques élevées.

Avec l’explosion des services de livraison, les livreurs peuvent gagner entre 40 000 et 100 000 nairas par mois, voire plus pour les plus performants. Ce revenu, bien qu’accompagné de nombreuses dépenses (entretien des motos, carburant, etc.), reste compétitif par rapport à d’autres métiers non qualifiés.

Certains livreurs travaillent de manière indépendante, en choisissant leurs heures et leurs clients. Cette flexibilité leur permet de combiner plusieurs activités et d’augmenter leurs revenus.

Beaucoup de livreurs voient ce métier comme une porte d’entrée vers des opportunités plus grandes. Certains économisent pour acheter leur propre flotte de motos ou se lancer dans leur propre entreprise de logistique.

Un métier indispensable dans une économie moderne

Lagos est une ville qui ne dort jamais. Avec une population estimée à plus de 20 millions d’habitants et un style de vie en constante effervescence, le besoin de services de livraison efficaces ne fait qu’augmenter. Les livreurs sont devenus une pièce maîtresse de cette économie moderne, reliant les entreprises aux consommateurs et facilitant le quotidien de millions de personnes.

Le métier de livreur à Lagos est à la fois une aventure risquée et une opportunité prometteuse. Bien que les dangers soient réels, beaucoup considèrent ce travail comme un moyen efficace de sortir de la précarité et de bâtir un avenir meilleur. Dans une ville où chaque jour est une lutte pour survivre et prospérer, les livreurs incarnent l’esprit de résilience et de détermination des habitants de Lagos.

Orange Bank Africa , et la Mairie de Kokumbo pour un partenariat stratégique destiné à améliorer l’accès des femmes et des jeunes, aux services financiers

Orange Bank Africa (OBA), acteur majeur de l’inclusion financière en Afrique de l’Ouest, et la Mairie de Kokumbo ont signé un partenariat stratégique destiné à améliorer l’accès des populations locales, notamment des femmes et des jeunes, aux services financiers. Ce projet marque une nouvelle étape dans les efforts d’OBA pour démocratiser l’inclusion financière auprès des communautés rurales et appuyer le développement local en Côte d’Ivoire.

À travers cette initiative, 200 bénéficiaires présélectionnés par la mairie, dans le cadre d’une phase pilote, pourront accéder à des micro-crédits allant de 100.000 à 501.000 FCFA, pour une enveloppe totale de 25 millions FCFA. Ces financements visent à soutenir le démarrage et l’expansion d’activités génératrices de revenus, tout en offrant aux bénéficiaires les outils nécessaires pour leur autonomie économique.

Jean-Louis Menann-Kouamé, Directeur Général d’Orange Bank Africa, a souligné l’importance de cette collaboration : « Notre mission chez Orange Bank Africa est de briser les barrières financières et d’offrir des solutions concrètes aux communautés. Ce partenariat avec la Mairie de Kokumbo reflète notre conviction profonde : l’accès au financement peut transformer des vies et devenir un levier puissant de développement local. Chaque crédit accordé ne se limite pas à un soutien financier, mais incarne une promesse d’avenir, une chance pour chacun de construire un projet durable et porteur d’espoir autour de lui. » 

Le Maire de Kokumbo, Noel Kouamé, a déclaré : « Cette collaboration marque un tournant décisif pour Kokumbo. En travaillant main dans la main avec Orange Bank Africa, nous adressons les besoins essentiels de nos citoyens, et nous ouvrons la voie à un futur où l’autonomie financière des entrepreneurs seront au cœur de notre dynamique locale. Nous espérons que ce programme sera un exemple pour d’autres collectivités en Côte d’Ivoire. »

En parallèle, un volet d’éducation financière sera déployé afin de renforcer la capacité des bénéficiaires à gérer efficacement leurs ressources, à épargner et à pérenniser leurs activités. Cette approche garantit un impact durable sur les plans économique et social.

OBA continue de démontrer son engagement envers les populations non bancarisées et sous bancarisées grâce à des produits tels que Tik Tak, qui permet aux utilisateurs de recevoir des micro-crédits en quelques secondes via leur compte mobile. Depuis son lancement, la banque a permis de financer plus de 360 milliards FCFA, contribuant à l’amélioration des conditions de vie de millions de personnes à travers l’Afrique de l’Ouest.

Orange Bank Africa est née d’un partenariat entre le Groupe Orange et le Groupe de bancassurance NSIA, deux acteurs de premier plan sur leurs marchés respectifs. La banque 100% digitale vise à renforcer l’inclusion financière dans la zone UEMOA, dans le but d’améliorer la qualité de vie des populations. C’est ainsi qu’elle leur donne accès plus simplement à des solutions bancaires innovantes, reposant sur les services mobiles. Le prêt Tik Tak, l’un des produits phares de la banque, permet aux clients de recevoir jusqu’à 1.000.000 FCFA en moins de 10 secondes sur leur compte Orange Money. Orange Bank Africa s’appuie sur l’expertise du Groupe Orange en matière de services financiers, comme en témoigne le succès d’Orange Money dans plus de 17 pays africains depuis 2008. 

Basée à Abidjan, en Côte d’Ivoire, la banque digitale du Groupe Orange vise à étendre dans un futur proche, sa présence sur d’autres marchés de la zone UEMOA.

Le marché des chiens : une économie en pleine expansion dans certaines localités du Nigeria

Le marché des chiens au Nigeria connaît une croissance significative, notamment dans certaines localités où cet animal est valorisé pour des raisons diverses, allant de l’utilité pratique à des usages culturels ou commerciaux. Ce phénomène, souvent méconnu, reflète une économie locale en mutation, influencée par des traditions, des besoins contemporains et une demande croissante pour les chiens, aussi bien comme animaux de compagnie que pour d’autres finalités.

Au Nigeria, les chiens sont prisés pour plusieurs raisons. D’une part, ils jouent un rôle crucial dans la sécurité des habitations et des entreprises, surtout dans les zones urbaines où l’insécurité est une préoccupation majeure. Les familles et entreprises investissent dans des races spécifiques, comme les Rottweilers et les Bergers allemands, reconnues pour leurs capacités de garde.

D’autre part, les chiens sont également élevés pour la chasse, notamment dans les zones rurales. Des races locales, telles que le chien de chasse nigérian, sont particulièrement prisées pour leur endurance et leur adaptabilité dans les conditions locales.

Enfin, dans certaines communautés, les chiens sont utilisés pour des pratiques culturelles, rituelles ou même culinaires. Dans certains États du sud-est du pays, par exemple, la consommation de viande de chien est une tradition bien ancrée. Cela a conduit à une économie parallèle où des marchés spécialisés se développent pour répondre à cette demande spécifique.

Dans des villes comme Jos, Maiduguri et Calabar, des marchés dédiés à l’achat et à la vente de chiens se multiplient. Les vendeurs, souvent des éleveurs locaux, proposent une variété de races locales et importées. Les prix varient en fonction de la race, de l’âge et de l’objectif d’utilisation. Par exemple, un chiot de race locale peut coûter entre 5 000 et 20 000 nairas, tandis que des chiens de race pure importés peuvent atteindre des centaines de milliers de nairas.

Les marchés intègrent également des services annexes, tels que les soins vétérinaires, les conseils en dressage, et même des assurances pour les chiens de grande valeur. Ce développement montre que le secteur s’organise progressivement pour répondre aux attentes d’une clientèle variée.

Malgré sa croissance, le marché des chiens au Nigeria fait face à plusieurs défis. Le manque de réglementation est l’un des problèmes majeurs. L’absence de lois claires sur l’élev

Colonel Major Djibrila Hima Hamidou : Une candidature pour le bonheur du football au sein du Comité Exécutif de la FIFA

Colonel Major Djibrila Hima Hamidou : Une candidature pour le bonheur du football au sein du Comité Exécutif de la FIFA

Le monde du football africain, et plus particulièrement celui du Niger, est en pleine effervescence à l’annonce de la candidature du Colonel Major Djibrila Hima Hamidou, également connu sous le surnom de « Pelé », au poste de membre du Comité Exécutif de la FIFA. Cette candidature porte non seulement les espoirs du Niger, mais aussi ceux de tout un continent aspirant à une représentation forte et engagée dans l’instance suprême du football mondial.

Le Colonel Major Djibrila Hima Hamidou n’est pas un inconnu dans le monde du sport. Homme de terrain et de conviction, il a consacré une grande partie de sa carrière à promouvoir et à structurer le football au Niger, il a joué un rôle décisif dans la transformation du football national, insufflant une nouvelle dynamique à un sport souvent en quête de moyens et de reconnaissance.

Sous sa direction, le Niger a enregistré des progrès significatifs, notamment avec des participations remarquées aux compétitions continentales telles que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Son leadership a permis de mettre en lumière les talents nigériens et de renforcer les infrastructures sportives locales, un aspect souvent négligé dans les pays en développement.

La candidature du Colonel Major Djibrila Hima Hamidou repose sur une vision claire et ambitieuse pour le football mondial. Fort de son expérience sur le continent africain, il aspire à porter la voix des pays émergents au sein du Comité Exécutif de la FIFA. Son objectif est de promouvoir une meilleure équité dans la répartition des ressources, de renforcer le développement des infrastructures sportives, et d’accorder une attention particulière au football de base, véritable vivier de talents.

En mettant l’accent sur des valeurs telles que l’inclusion, la transparence et la solidarité, « Pelé » souhaite faire du football un vecteur de développement et un outil de cohésion sociale. Il envisage également de promouvoir des partenariats innovants pour assurer la durabilité du sport à tous les niveaux, de l’amateur au professionnel.

La candidature du Colonel Major Djibrila Hima Hamidou est une opportunité unique pour le Niger et l’Afrique de renforcer leur poids au sein de la gouvernance mondiale du football. Son expérience, sa détermination et son amour pour le sport en font un candidat crédible et légitime. Il incarne l’espoir d’un football plus juste, plus inclusif et mieux réparti entre toutes les régions du monde.

En soutenant cette candidature, les acteurs du football africain et mondial ne misent pas seulement sur un homme, mais sur une vision audacieuse et pragmatique pour le bonheur du football. Le Colonel Major Djibrila Hima Hamidou a déjà prouvé qu’il est capable de relever des défis majeurs. Sa candidature au Comité Exécutif de la FIFA est un pas de plus dans sa quête de faire du football un outil universel de progrès et de bonheur partagé.

L’avenir des expatriés résidant au Nigeria face à la dépréciation du Naira

Le Nigeria, première économie d’Afrique et principal exportateur de pétrole du continent, traverse une période économique tumultueuse marquée par une dépréciation accélérée de sa monnaie nationale, le Naira. Cette situation, amplifiée par des réformes économiques et des pressions sur les réserves de change, affecte profondément les expatriés résidant dans le pays. Alors que certains perçoivent encore des opportunités, d’autres réévaluent leur avenir face à des défis croissants.

Depuis plusieurs années, le Naira subit une pression constante, aggravée par la diminution des revenus pétroliers, les fluctuations des prix mondiaux de l’énergie et les politiques monétaires controversées. La récente décision de la Banque centrale nigériane de libéraliser le marché des changes en juin 2023, combinée à la suppression des subventions sur le carburant, a encore intensifié l’instabilité monétaire. En conséquence, le taux de change du Naira face au dollar a chuté drastiquement, atteignant parfois des records historiques.

Pour les expatriés, cette dépréciation se traduit par une augmentation des coûts de la vie, notamment pour les biens importés, les frais de scolarité des enfants dans les écoles internationales et les soins de santé. Même ceux dont les salaires sont payés en devises fortes ressentent les effets de cette volatilité lorsqu’ils échangent leur argent sur les marchés locaux.

Les défis des expatriés:

Le coût des biens et services de base a augmenté, rendant la vie quotidienne plus chère. Les produits importés, souvent privilégiés par les expatriés, sont devenus hors de portée pour certains, forçant un changement dans les habitudes de consommation.

Certains employeurs locaux, confrontés à des pressions économiques, ont du mal à honorer les paiements en devises étrangères, ce qui expose les expatriés à des risques financiers. Pour ceux qui reçoivent leurs salaires en Naira, la dévaluation réduit leur pouvoir d’achat, surtout pour envoyer de l’argent à leurs familles ou pour des projets dans leur pays d’origine.

La dépréciation du Naira a exacerbé les tensions sociales et les inégalités, augmentant les risques de troubles civils. Les expatriés, souvent perçus comme privilégiés, doivent parfois renforcer leur sécurité personnelle.

Les restrictions sur les mouvements de capitaux et les fluctuations des taux de change compliquent les transferts internationaux pour les expatriés, réduisant l’efficacité de leurs placements ou économies à l’étranger.

Malgré ces difficultés, le Nigeria reste une destination attractive pour certains expatriés, en particulier dans les secteurs stratégiques comme l’énergie, la technologie et les services financiers. La taille du marché nigérian, avec plus de 200 millions d’habitants, offre des opportunités uniques pour les entreprises et les investisseurs.

Les expatriés possédant des compétences recherchées, comme les spécialistes des infrastructures ou des technologies numériques, continuent d’être en demande. Par ailleurs, ceux qui adaptent leur mode de vie et tirent parti des opportunités locales peuvent trouver des moyens de minimiser l’impact de la dépréciation du Naira.

L’avenir des expatriés au Nigeria dépendra de plusieurs facteurs : la stabilisation de l’économie, les réformes gouvernementales, et les stratégies d’adaptation des communautés étrangères. Pour s’assurer un avenir durable, beaucoup choisissent d’investir dans des solutions locales, comme les entreprises en monnaie locale, ou de diversifier leurs placements internationaux pour se prémunir contre les fluctuations du Naira.

En somme, si la dépréciation du Naira pose des défis indéniables aux expatriés, elle pourrait également être l’occasion pour certains de redéfinir leur positionnement au sein d’un pays en mutation rapide. L’adaptation et la résilience seront les maîtres mots pour surmonter cette période d’incertitude.

Robert Minangoy : Une vie dédiée à la presse et à la transmission

Robert Minangoy, figure éminente du journalisme international, a marqué de son empreinte le paysage médiatique francophone et africain. Ancien coordinateur des services hausa et swahili de Radio France Internationale (RFI), il incarne une carrière passionnée et exemplaire, faite de rigueur, de créativité et d’un profond respect pour l’information et ses publics.

Robert Minangoy s’est distingué très tôt dans le journalisme par sa capacité à comprendre les enjeux multiculturels et multilingues. En rejoignant RFI, il a contribué à faire de la station l’une des voix les plus influentes de l’information en Afrique. Son rôle à la tête des services hausa et swahili illustre son engagement pour une couverture médiatique fidèle aux réalités locales et aux besoins des auditeurs.

Sous sa coordination, ces rédactions ont gagné en notoriété, notamment grâce à la qualité de leurs contenus et leur capacité à établir des liens étroits avec les populations africaines. Minangoy a mis un point d’honneur à soutenir les journalistes de terrain, à former des équipes diversifiées et à promouvoir un journalisme de proximité.

Après une carrière riche et pleine de défis dans les médias radiophoniques, Robert Minangoy s’est lancé dans une nouvelle aventure, que l’on pourrait qualifier de “seconde vie” dans la presse. Toujours animé par son amour de l’information, il explore désormais d’autres manières de raconter des histoires, de transmettre le savoir et d’analyser les événements.

Ce nouveau chapitre de sa vie est marqué par une réflexion profonde sur l’évolution du journalisme face aux défis contemporains : la montée des réseaux sociaux, la désinformation et l’érosion de la confiance dans les médias traditionnels. Il continue ainsi de partager son expertise à travers des contributions écrites et des collaborations avec des médias.

Robert Minangoy n’est pas seulement un journaliste ou un coordinateur de rédaction : il est un bâtisseur de ponts entre cultures et langues, entre médias et audiences. Sa carrière illustre le rôle crucial des professionnels des médias dans la construction d’un monde informé et connecté.

Aujourd’hui encore, son parcours inspire de nombreux jeunes journalistes, notamment en Afrique, où sa vision du journalisme et son travail de mentorat ont laissé une empreinte indélébile. À travers ses engagements et son expérience, il continue de prouver que la presse est bien plus qu’un métier : c’est une mission, un art, et pour lui, une seconde vie.

En définitive, Robert Minangoy reste un exemple de dévouement, de résilience et de passion pour le journalisme, montrant qu’il est toujours possible de se réinventer tout en restant fidèle à ses valeurs fondamentales.