Lutte contre la cybercriminalité, Kaspersky et AFRIPOL signent un accord de coopération

Afin de renforcer les efforts mondiaux de lutte contre la cybercriminalité, Kaspersky et AFRIPOL ont signé un accord de coopération en matière de prévention et de lutte contre la cybercriminalité. Couvrant une période de cinq ans, ce document formalise et facilite la coopération entre l’entreprise et l’agence chargée de l’application de la loi en ce qui concerne le partage de données de renseignement sur les menaces et les activités cybercriminelles les plus récentes.

Le paysage des cybermenaces en Afrique n’a cessé d’évoluer, le continent étant particulièrement sensible aux menaces industrielles. C’est dans cette région, en particulier, que l’on trouve le plus grand nombre d’ordinateurs de systèmes de contrôle industriel (ICS) sur lesquels des objets malveillants ont été bloqués par les solutions Kaspersky, par rapport à d’autres régions. L’environnement vigoureux de l’Afrique en matière de cybermenaces exige une collaboration accrue des parties concernées pour se prémunir contre les risques potentiels.

Kaspersky est une entreprise mondiale de cybersécurité et de protection de la vie privée fondée en 1997. Avec plus d’un milliard d’appareils protégés à ce jour contre les cybermenaces émergentes et les attaques ciblées, l’expertise de Kaspersky en matière de sécurité et de veille sur les menaces se transforme constamment en solutions et services innovants pour protéger les entreprises, les infrastructures critiques, les gouvernements et les consommateurs du monde entier. Le portefeuille de sécurité complet de l’entreprise comprend une protection de pointe des points d’extrémité, des produits et services de sécurité spécialisés, ainsi que des solutions Cyber Immune pour lutter contre les menaces numériques sophistiquées et en constante évolution. Nous aidons plus de 200 000 entreprises clientes à protéger ce qui compte le plus pour elles. Pour en savoir plus, consultez le site www.kaspersky.com.
AFRIPOL, l’organe de coopération policière dédié de l’Union africaine, joue un rôle crucial dans le renforcement de la collaboration entre les forces de police des États membres de l’UA pour prévenir et combattre la criminalité transnationale organisée, le terrorisme, la cybercriminalité et les menaces émergentes. Créé par des statuts approuvés par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UA en janvier 2017, AFRIPOL donne aux services de police de ses 55 États membres les moyens d’agir en renforçant leurs capacités opérationnelles, en favorisant l’échange de ressources et d’expertise essentielles, et en coordonnant les efforts conjoints visant à démanteler les réseaux de criminalité organisée sur l’ensemble du continent. En mettant l’accent sur le renforcement de la résilience et la promotion d’une approche unifiée de la sécurité, AFRIPOL aide les États membres à répondre efficacement aux menaces cybernétiques et criminelles interconnectées. Pour en savoir plus, consultez le site www.afripol.africa-union.org.

Renforçant les relations existantes entre les deux organisations, l’accord prévoit un échange accru de données sur les cybermenaces et les tendances de la cybercriminalité, Kaspersky transmettant ces données à AFRIPOL pour que l’organisation puisse procéder à une analyse plus poussée du renseignement criminel. Un autre aspect de la collaboration comprend la fourniture d’une assistance, d’un savoir-faire et de connaissances techniques en matière d’analyse de la sécurité de l’information par les équipes d’experts très expérimentés de Kaspersky.

La cérémonie de signature officielle a eu lieu au siège d’AFRIPOL à Alger le 18 novembre. L’accord a été signé par le fondateur et PDG de Kaspersky, Eugene Kaspersky, et par le directeur exécutif par intérim d’AFRIPOL, l’ambassadeur Jalel Chelba.

Le fondateur et PDG de Kaspersky, Eugene Kaspersky, a déclaré : “Une lutte efficace contre la cybercriminalité est inconcevable sans coopération : “Une lutte efficace contre la cybercriminalité ne peut se concevoir sans coopération. Notre société a toujours privilégié la collaboration en partageant son expertise avec le plus grand nombre de parties prenantes : la communauté des experts en sécurité, les organismes chargés de l’application de la loi, mais aussi le grand public, afin de leur donner les moyens de connaître les cybermenaces les plus graves. En renforçant notre coopération avec AFRIPOL et en dotant l’agence des informations et des technologies nécessaires pour répondre aux cybermenaces émergentes, nous espérons donc améliorer notre contribution à la promotion d’une plus grande cyber-résilience et d’un cyberespace plus sûr pour tous“.

Le directeur exécutif par intérim d’AFRIPOL, l’ambassadeur Jalel Chelba, a déclaré : “Cet accord avec Kaspersky représente une avancée majeure dans le renforcement des défenses numériques de l’Afrique. En tirant parti de l’expertise et des ressources de Kaspersky, nous renforçons non seulement la capacité d’AFRIPOL à contrer les cybermenaces, mais nous contribuons également à la protection d’un espace numérique sûr pour tous les citoyens africains. Cette collaboration apporte une valeur ajoutée substantielle à nos deux organisations : elle renforce le cadre opérationnel d’AFRIPOL dans la lutte contre la cybercriminalité, tout en permettant à Kaspersky de jouer un rôle clé dans la sécurité numérique d’un continent stratégiquement important en termes de cybersécurité. Ensemble, nous faisons un pas important vers la résilience et la confiance numérique en Afrique, en mobilisant le meilleur des deux partenaires.”

Kaspersky et AFRIPOL ont une longue expérience des projets de coopération communs. Les deux organisations ont contribué activement à l’évaluation du paysage africain des menaces, tout en participant activement aux actions menées par INTERPOL pour perturber la cybercriminalité sur le continent africain, à savoir Africa Cyber Surge Operation et Africa Cyber Surge Operation II. Les deux organisations ont également plaidé en faveur d’une plus grande confiance numérique, AFRIPOL ayant approuvé le premier Centre de transparence de Kaspersky dans la région africaine, au Rwanda.

Hommage à Madame Delphine, une vie dédiée à l’enseignement maternel

À 82 ans aujourd’hui, Madame Delphine incarne l’essence même du dévouement et de la passion pour l’éducation. Pendant 35 années, elle a servi avec amour et patience dans l’enseignement maternel, laissant une empreinte indélébile dans la vie de centaines d’enfants et de familles.

Une vocation précoce

Dès son plus jeune âge, Madame Delphine savait qu’elle voulait consacrer sa vie aux tout-petits. “Rien ne me rendait plus heureuse que de voir un enfant apprendre quelque chose de nouveau ou sourire après avoir surmonté une difficulté”, se souvient-elle. Diplômée dans les années 1960, elle a intégré une école maternelle de son village natal, où elle est rapidement devenue une figure incontournable.

Un engagement exemplaire

Durant ses 35 ans de carrière, Madame Delphine n’a jamais compté ses heures. Que ce soit pour préparer des activités éducatives, consoler un enfant en pleurs ou écouter les préoccupations des parents, elle s’investissait corps et âme. Elle voyait chaque enfant non seulement comme un élève, mais comme un futur citoyen du monde. “J’ai toujours cru qu’une base solide en maternelle était la clé pour un avenir brillant”, dit-elle avec conviction.

Son sens de la pédagogie et sa bienveillance naturelle ont marqué plusieurs générations. Beaucoup de ses anciens élèves, aujourd’hui adultes, se rappellent encore de son sourire chaleureux et de sa capacité à transformer une salle de classe en un espace de découverte et de joie.

Une retraite active et inspirante

Depuis sa retraite en 1995, Madame Delphine continue d’être active dans sa communauté. Elle participe régulièrement à des ateliers intergénérationnels, où elle partage son expérience avec les jeunes enseignants. Elle reste également une conseillère précieuse pour les parents de jeunes enfants, prodiguant des conseils pleins de sagesse.

À 82 ans, sa vitalité et son enthousiasme pour l’éducation restent intacts. “La retraite ne signifie pas arrêter d’apprendre ou d’aider”, affirme-t-elle. Pour elle, chaque jour est une nouvelle opportunité de contribuer à la société, même modestement.

Une vie inspirante

Madame Delphine est un exemple vivant de dévouement et d’amour pour les autres. Sa carrière dans l’enseignement maternel a été bien plus qu’un simple travail : une véritable mission. En célébrant son parcours aujourd’hui, nous honorons non seulement une éducatrice exceptionnelle, mais aussi une femme qui a consacré sa vie à bâtir un avenir meilleur pour les générations à venir.

Que sa sagesse et son énergie continuent d’inspirer ceux qui croisent son chemin !

Issa Malam Salatou : un soutien clé des réformes du président Oligui au Gabon

Depuis l’arrivée au pouvoir du président Brice Clotaire Oligui Nguema au Gabon, le pays s’engage dans un processus de transformation profonde. Ces réformes, marquées par un désir de justice sociale, de lutte contre la corruption et de reconstruction économique, ont trouvé un soutien précieux en la personne d’Issa Malam Salatou.

Ce dernier s’impose comme une figure incontournable, apportant son expertise et sa voix à cette dynamique de changement.

Issa Malam Salatou, connu pour son activisme social et politique, est un fervent défenseur des valeurs d’équité et de bonne gouvernance. Depuis le lancement des réformes du président Oligui, il s’est investi pleinement pour leur mise en œuvre, en multipliant les initiatives de sensibilisation et en plaidant pour une adhésion collective aux mesures proposées.

Pour Salatou, les réformes initiées ne se limitent pas à des changements institutionnels ; elles incarnent une opportunité historique de redéfinir le contrat social gabonais. Il considère que l’implication des citoyens est essentielle pour garantir la réussite de ce programme ambitieux.

L’une des grandes forces de Salatou réside dans sa capacité à mobiliser les communautés. En sillonnant le 4e arrondissement de Libreville, il a œuvré pour rapprocher les populations des initiatives présidentielles, expliquant les bénéfices attendus et écoutant les préoccupations des citoyens.

En particulier, il a mis un accent particulier sur la lutte contre la corruption et la gestion équitable des ressources publiques, deux piliers fondamentaux du programme d’Oligui. Il a également plaidé pour l’autonomisation des jeunes et des femmes, des catégories souvent marginalisées mais qui représentent un levier clé pour le développement du pays.

Le soutien de Issa Malam Salatou au président Oligui dépasse la simple adhésion idéologique. Salatou joue un rôle consultatif et stratégique, apportant des idées innovantes pour accélérer la mise en œuvre des réformes. Son pragmatisme et sa capacité à comprendre les réalités locales en font un conseiller précieux dans l’élaboration de politiques adaptées.

Ce soutien actif traduit également une volonté commune de consolider la stabilité politique du Gabon, tout en posant les bases d’un développement inclusif et durable.

Grâce à l’implication de leaders comme Issa Malam Salatou, les réformes du président Oligui bénéficient d’un élan populaire croissant. Salatou incarne une voix d’espoir et de résilience pour les Gabonais, convaincu que le pays peut surmonter les défis actuels et tracer une voie vers un avenir prospère.

Dans ce contexte, son engagement montre que la réussite des réformes dépend non seulement de la vision politique, mais aussi de l’adhésion et de l’action collective. Il reste à espérer que ce soutien exemplaire au Président Oligui inspire d’autres acteurs à rejoindre ce mouvement en faveur du renouveau du Gabon.

Référendum au Gabon : la satisfaction au bout des lèvres aux premières heures du vote

Le Gabon vit un moment historique ce Samedi alors que ses citoyens se rendent aux urnes pour participer à un référendum visant à modifier la Constitution. Dans les premières heures du vote, l’ambiance dans les bureaux de vote à Libreville et dans d’autres grandes villes du pays était empreinte d’espoir et de détermination.

Dès l’ouverture des bureaux à 7 heures, les Gabonais ont répondu présent. De longues files d’attente se sont formées, témoignant d’un véritable engouement pour cet exercice démocratique. “C’est un moment important pour notre pays. Nous avons l’opportunité de décider de notre avenir,” confie Marie, une habitante de Libreville, qui a patienté près d’une heure pour déposer son bulletin.

Les autorités électorales ont salué cette mobilisation. “Tout se déroule dans le calme et la transparence.

Un des électeurs qui a déjà accompli son devoir se dit satisfait….

Le référendum porte sur des réformes clés, notamment la limitation du nombre de mandats présidentiels et la révision du mode de désignation des membres du Conseil constitutionnel. Ces mesures visent à renforcer la démocratie et à prévenir les dérives autoritaires qui ont marqué l’histoire récente du Gabon.

Pour de nombreux électeurs, ces réformes incarnent l’espoir d’un renouveau politique. “Nous voulons tourner la page des crises passées et avancer vers un système plus juste et transparent,” explique André, un fonctionnaire retraité rencontré dans un bureau de vote de Port-Gentil.

Cependant, tout n’est pas parfait. Quelques retards ont été signalés dans l’ouverture de certains bureaux de vote, notamment dans les zones rurales. Des problèmes logistiques, comme le manque d’encre indélébile ou de bulletins de vote, ont également été rapportés. Les autorités assurent que ces difficultés sont en cours de résolution et qu’elles ne devraient pas entacher le bon déroulement du scrutin.

Alors que les votes se poursuivent, l’atmosphère reste sereine. Les électeurs expriment une satisfaction palpable à l’idée de participer activement à un processus qui pourrait redessiner le paysage politique du Gabon. Les résultats, attendus dans les prochains jours, seront scrutés de près tant au niveau national qu’international.

Pour l’instant, l’espoir d’un avenir meilleur semble l’emporter sur les divisions. Ce référendum marque une étape cruciale dans le cheminement démocratique du Gabon, et les Gabonais, au bout des premières heures de ce vote, affichent une satisfaction discrète mais déterminée.

Bread consumption in Nigeria: a popular and essential food

Bread occupies a central place in Nigeria’s eating habits, gradually becoming a staple food after rice and tubers such as cassava and yam. Although this dish has its roots in European cultures, it has become fully integrated into the daily lives of Nigerians, with consumption continuing to grow across all social classes and regions of the country.

Introduced during the colonial era by Europeans, bread quickly established itself as a practical and accessible option for meals, particularly in urban areas. With increasing urbanization and the hectic pace of modern life, bread has become a quick solution for breakfast or as a snack. In Lagos, Abuja, and other major cities, bakeries are ubiquitous and bread production is a key sector of the local economy.

Nigeria produces different types of bread to satisfy the diverse tastes of its population. Among the most popular varieties is white bread, also known as “Agege bread”, named after a popular district of Lagos where it is made. This bread, soft and slightly sweet, is appreciated for its texture and versatility. It is often eaten with accompaniments such as butter, refried beans (ewa agoyin), tomato sauce or scrambled eggs.

Over time, Nigerian bakers have also introduced healthier whole wheat breads to meet the demand of an increasingly health-conscious population. Breads enriched with cereals, as well as those made from corn or cassava flour, are also in vogue.

The baking sector employs thousands of Nigerians, particularly in the production, distribution and sale of bread. There are many small and large businesses, ranging from artisan bakeries to large-scale bread production factories. Bread consumption also generates significant income for farmers and suppliers of raw materials, such as wheat, much of which is imported.

Socially, bread is a food that brings people together. It is often shared within families and friends, whether during a quick meal or during parties. Beyond its nutritious aspect, bread is a symbol of conviviality.

The bread industry in Nigeria faces certain challenges, including dependence on wheat imports. Due to fluctuating prices of raw materials on the international market, bread prices may vary, impacting consumers, particularly those from the working classes. However, initiatives are underway to promote local wheat production and encourage the use of alternative flours such as cassava.

Additionally, the Nigerian government has launched campaigns to encourage healthier eating, pushing bakers to diversify their products and offer more nutritious alternatives. This presents an opportunity for bakers to innovate and meet the growing demand for breads high in fiber and low in sugar.

Bread is much more than just a food in Nigeria. It represents a way of life, an element of comfort and a pillar of the local economy. Its widespread adoption demonstrates its versatility and ability to evolve with the needs and preferences of the population. As the industry continues to grow, bread will undoubtedly remain a central part of Nigerian cuisine for years to come.

La consommation du pain au Nigéria : un aliment prisé et incontournable

Le pain occupe une place centrale dans les habitudes alimentaires du Nigéria, devenant progressivement un aliment de base après le riz et les tubercules comme le manioc et l’igname. Bien que ce mets trouve ses racines dans les cultures européennes, il s’est pleinement intégré dans le quotidien des Nigérians, avec une consommation qui ne cesse de croître à travers toutes les classes sociales et régions du pays.

Introduit à l’époque coloniale par les Européens, le pain s’est rapidement imposé comme une option pratique et accessible pour les repas, notamment dans les zones urbaines. Avec l’urbanisation croissante et le rythme effréné de la vie moderne, le pain est devenu une solution rapide pour le petit-déjeuner ou comme en-cas. À Lagos, Abuja, et d’autres grandes villes, les boulangeries sont omniprésentes et la production de pain est un secteur clé de l’économie locale.

Le Nigéria produit différents types de pain pour satisfaire les goûts diversifiés de sa population. Parmi les variétés les plus populaires, on retrouve le pain blanc, aussi connu sous le nom de “Agege bread”, du nom d’un quartier populaire de Lagos où il est fabriqué. Ce pain, moelleux et légèrement sucré, est apprécié pour sa texture et sa versatilité. Il est souvent consommé avec des accompagnements tels que le beurre, les haricots frits (ewa agoyin), la sauce tomate ou des œufs brouillés.

Au fil du temps, les boulangers nigérians ont également introduit des pains de blé complet, plus sains, pour répondre à la demande d’une population de plus en plus soucieuse de sa santé. Les pains enrichis de céréales, ainsi que ceux fabriqués à partir de farine de maïs ou de manioc, sont aussi en vogue.

Le secteur de la boulangerie emploie des milliers de Nigérians, notamment dans la production, la distribution et la vente de pain. Il existe de nombreuses petites et grandes entreprises, allant des boulangeries artisanales aux usines de production de pain à grande échelle. La consommation de pain génère également des revenus importants pour les agriculteurs et les fournisseurs de matières premières, tels que le blé, dont une grande partie est importée.

Socialement, le pain est un aliment qui rassemble. Il est souvent partagé au sein des familles et entre amis, que ce soit à l’occasion d’un repas rapide ou lors des fêtes. Au-delà de son aspect nutritif, le pain est un symbole de convivialité.

L’industrie du pain au Nigéria fait face à certains défis, notamment la dépendance aux importations de blé. En raison de la fluctuation des prix des matières premières sur le marché international, les prix du pain peuvent varier, impactant les consommateurs, en particulier ceux des classes populaires. Des initiatives sont cependant en cours pour promouvoir la production locale de blé et encourager l’utilisation de farines alternatives telles que le manioc.

De plus, le gouvernement nigérian a lancé des campagnes visant à encourager une alimentation plus saine, ce qui pousse les boulangers à diversifier leurs produits et à offrir des alternatives plus nutritives. Cela représente une opportunité pour les boulangers d’innover et de répondre à la demande croissante pour des pains riches en fibres et faibles en sucre.

Le pain est bien plus qu’un simple aliment au Nigéria. Il représente un mode de vie, un élément de confort et un pilier de l’économie locale. Son adoption généralisée témoigne de sa versatilité et de sa capacité à évoluer avec les besoins et les préférences de la population. Alors que l’industrie continue de croître, le pain restera sans doute un élément central de la cuisine nigériane pour les années à venir.

Forum de la réussite commerciale FTTH en Afrique : Améliorer l’efficacité des investissements réseau

Bob Chen lors de son intervention au Forum de la Réussite commerciale FTTH en Afrique

Zhao Maiqing, ancien PDG de China Telecom (Sichuan), a expliqué comment optimiser l’organisation, les processus et la gestion pour garantir la réussite du FTTH : “Le FTTH est une stratégie de développement à moyen et long terme. Au départ, pendant les deux ou trois premières années, les indicateurs financiers peuvent sembler modestes, mais ils s’améliorent progressivement après trois ans. En effet, la construction de réseaux FTTH à grande échelle requiert des investissements initiaux conséquents, tandis que le marché du haut débit se développe plus lentement. C’est pourquoi les investissements dans cette phase initiale progressent de manière graduelle.”

Oussama Samet, le CNO de Tunisie Télécom a partagé l’expérience de son entreprise pour faire de la Tunisie un pays 100% connecté par la fibre : “La planification en synergie FTTH + FWA 5G et la solution numérique E2E, permettent à Tunisie Télécom de connecter chaque foyer tunisien et de faire entrer les ménages dans l’ère du numérique intelligent.”

João Domingos Correia, le PDG de CVT Cape Verde a présenté le succès du premier réseau gigabit 10GPON de bout en bout de la région et de l’expérience utilisateur haut de gamme : “Avec le développement rapide de l’économie numérique, accélérer le déploiement des réseaux optiques gigabit est devenu une tendance incontournable dans l’industrie. Ce réseau améliore considérablement l’expérience d’accès à Internet des consommateurs et ouvre de nouvelles opportunités pour différents secteurs industriels, contribuant ainsi à l’expansion future de l’industrie des TIC.”

Zhang Jun, ancien CTO de China Telecom (Shanghai), a expliqué dans son discours sur l’accélération du FTTH omniprésent, le cycle commercial positif et la réduction du ROI : “Être en avance stratégiquement permet de conserver une position dominante sur le marché à chaque étape. Sans fibre, le réseau ne sera pas assez puissant, et sans le B2B, les revenus sont limités.

Tony Wang, Director of Huawei Northern Africa Home Broadband Marketing & Solution, a conclu en disant : “Le développement des services haut débit à domicile permettra aux opérateurs d’augmenter leur base d’abonnés, de stimuler la croissance des revenus et de renforcer leur compétitivité sur le marché. Huawei continuera à approfondir sa coopération avec les opérateurs africains pour mieux libérer le potentiel du FTTH en Afrique.”

La Prolifération des Supermarchés dans les Quartiers “Hub” de Lagos : Une Évolution des Consommations et du Paysage Urbain

Depuis quelques années, Lagos, la plus grande ville du Nigeria, assiste à une transformation de son paysage urbain avec l’émergence rapide de supermarchés dans les quartiers “hub”. Ces centres d’affaires et de vie, à l’instar de Lekki, Victoria Island, et Ikoyi, sont des pôles d’attraction économique qui concentrent des activités commerciales, des bureaux, des résidences de luxe et désormais, une concentration impressionnante de supermarchés. Cette prolifération pose des questions sur l’évolution des habitudes de consommation, les impacts économiques, mais aussi sur les défis que cela peut engendrer pour la ville.

Plusieurs éléments expliquent cette montée en puissance des supermarchés à Lagos, notamment dans les quartiers huppés. Tout d’abord, l’urbanisation rapide de la ville, couplée à une croissance démographique soutenue, a favorisé l’augmentation de la demande pour les produits et services modernes. Les classes moyennes et supérieures croissantes, en quête de confort et de praticité, privilégient les grandes surfaces pour la diversité de leur offre et l’expérience de shopping organisée qu’elles procurent.

L’amélioration du pouvoir d’achat et l’influence des modes de vie occidentaux jouent aussi un rôle clé. À mesure que la population locale s’internationalise et s’ouvre aux nouvelles tendances mondiales, la demande pour des produits importés et des marques globales ne cesse de croître. Les supermarchés répondent à cette aspiration en proposant une large gamme de produits d’importation, des produits frais de qualité, ainsi que des articles spécialisés.

La prolifération des supermarchés témoigne d’une évolution notable des habitudes de consommation à Lagos. Alors que les marchés traditionnels ont longtemps été le principal lieu d’approvisionnement des Lagosians, les supermarchés sont désormais perçus comme plus pratiques, offrant un environnement climatisé, des normes d’hygiène élevées et une organisation structurée. Les consommateurs peuvent trouver, sous un même toit, une variété de produits allant des denrées alimentaires aux produits d’hygiène en passant par des produits de luxe.

Cette transition vers des achats dans des espaces modernes ne concerne pas seulement les classes aisées. Avec l’essor de chaînes locales de supermarchés offrant des prix compétitifs, même les familles à revenus moyens commencent à fréquenter ces lieux. Cela souligne un changement sociétal dans lequel les supermarchés deviennent un élément essentiel de la vie urbaine.

L’implantation de ces supermarchés dans les quartiers hub a des répercussions économiques significatives. En premier lieu, ces commerces créent des emplois, à la fois directs et indirects, contribuant ainsi à réduire le chômage. Les chaînes de supermarchés recrutent du personnel pour divers postes (caissiers, agents de sécurité, gestionnaires de stocks), tandis que les fournisseurs locaux bénéficient de nouveaux débouchés pour leurs produits.

Cependant, la prolifération des supermarchés soulève aussi des inquiétudes. Les petits commerçants, souvent regroupés dans les marchés de quartier, se retrouvent en concurrence directe avec ces grandes surfaces. Cette situation risque de déstabiliser l’économie informelle qui constitue une part importante de l’économie de Lagos. Certains craignent que la modernisation des espaces commerciaux ne fragilise les petits vendeurs et n’entraîne une perte de culture commerciale traditionnelle.

L’expansion des supermarchés dans les quartiers hub n’est pas sans poser des défis. En effet, les infrastructures de Lagos ne sont pas toujours adaptées pour absorber un trafic supplémentaire généré par ces grands commerces. Les embouteillages se multiplient aux alentours des supermarchés situés dans des zones déjà densément peuplées, exacerbant la pollution de l’air et le stress urbain.

De plus, la question de la gestion des déchets prend une importance accrue avec cette prolifération. Les supermarchés génèrent d’importantes quantités de déchets plastiques et organiques, posant un défi environnemental pour une ville qui souffre déjà de problèmes de gestion des déchets. La mise en place de pratiques de gestion durable, comme le recyclage et la réduction des emballages plastiques, devient une priorité pour éviter une dégradation du cadre de vie.

Alors que la ville continue de croître, il est probable que la prolifération des supermarchés se poursuivra, accompagnée d’une diversification de l’offre pour répondre aux besoins d’une population de plus en plus variée. Certains experts prévoient une multiplication des « superettes » et mini-marchés, adaptés aux quartiers résidentiels, pour une proximité renforcée avec les consommateurs.

Il serait aussi opportun que les autorités municipales et les acteurs du secteur privé collaborent pour planifier le développement de ces infrastructures de manière plus durable. Des solutions de mobilité, des mesures écologiques pour réduire l’impact environnemental, et un soutien aux petits commerces pourraient permettre un équilibre entre modernisation et préservation des dynamiques économiques locales.

La prolifération des supermarchés dans les quartiers hub de Lagos est un phénomène qui reflète les mutations rapides que connaît la ville. Bien qu’ils participent à une certaine modernisation du paysage commercial, ces supermarchés créent aussi des tensions, notamment pour les petits commerçants et l’environnement urbain. Dans un avenir proche, il sera crucial pour les décideurs de gérer cette transition avec une vision durable, afin que la prolifération des supermarchés devienne une force motrice pour l’économie locale sans compromettre l’identité et le bien-être de la ville.

La Dynamique enclenchée pour la cohésion au sein de la Chefferie Traditionnelle (Roi Signon)

La chefferie traditionnelle joue un rôle crucial dans le maintien des valeurs culturelles et de l’identité communautaire au Bénin, en particulier dans la région de la vallée. Cependant, cette institution séculaire n’est pas exempte de tensions et de rivalités internes qui peuvent, parfois, entraver son efficacité. Conscient de cette situation, le roi d’Adjohoun, Sa Majesté Signon Adekiloumon, a initié un ensemble d’actions visant à renforcer la cohésion au sein de la chefferie traditionnelle.

La région d’Adjohoun, comme bien d’autres localités du Bénin, est dotée d’une chefferie traditionnelle structurée et influente. Le rôle des chefs y est prépondérant, tant dans la gestion des affaires sociales et culturelles que dans la médiation des conflits. Cependant, les conflits d’autorité et les divergences sur les visions de gouvernance ont souvent fragmenté cette structure, nuisant à l’unité de la chefferie. Le roi Signon Adekiloumon, gardien de l’héritage culturel et garant de l’harmonie au sein de sa communauté, a pris des mesures pour instaurer un climat de cohésion.

Les Initiatives du Roi Signon Adekiloumon

1. Organisation de Rencontres et de Dialogues Interchefs Sa Majesté Adekiloumon a multiplié les rencontres avec les chefs de quartiers, de villages et d’autres dignitaires influents. Ces réunions visent à instaurer un dialogue direct et régulier entre les responsables locaux. En encourageant ces échanges, le roi vise à clarifier les rôles et responsabilités de chacun, ainsi qu’à désamorcer les conflits potentiels.

2. Promotion de la Solidarité Traditionnelle

Le roi Signon Adekiloumon a encouragé la mise en place de cérémonies et de rites collectifs qui réunissent tous les membres de la chefferie autour de valeurs et d’objectifs communs. En renforçant les liens par le biais de pratiques culturelles, le roi cherche à faire revivre la solidarité traditionnelle qui est au cœur de l’identité de la région.

3. Formation et Sensibilisation à la Gouvernance Traditionnelle afin de moderniser et de renforcer les compétences de la chefferie, le roi Adekiloumon a initié des programmes de formation portant sur la gouvernance et la gestion des affaires communautaires. Ces programmes mettent l’accent sur le respect mutuel, la transparence et la responsabilité. Les chefs sont ainsi mieux outillés pour répondre aux défis modernes tout en préservant les valeurs traditionnelles.

4. Création d’un Conseil des Anciens pour la Médiation En vue de résoudre les conflits internes de manière pacifique et harmonieuse, le roi a institué un conseil des anciens composé de chefs expérimentés. Ce conseil a pour rôle de médiateur dans les différends, offrant une solution basée sur le dialogue et la sagesse traditionnelle. La mise en place de ce conseil a été saluée par la communauté pour sa capacité à désamorcer les tensions et à préserver l’harmonie au sein de la chefferie.

5. Encouragement à l’Unité par la Communication et la Transparence Conscient de l’importance de la communication, le roi a instauré une politique de transparence dans la gestion des affaires traditionnelles. Il s’agit d’informer régulièrement les membres de la chefferie et la communauté des décisions prises et des actions entreprises. Cette transparence renforce la confiance et l’unité au sein de la chefferie, car chacun se sent inclus et valorisé.

Grâce aux initiatives du roi Signon Adekiloumon, des résultats positifs sont déjà observés. Les chefs de la région travaillent désormais avec plus de concertation et d’harmonie, et les rivalités internes se sont atténuées. La communauté d’Adjohoun exprime également son appréciation pour le climat d’apaisement qui règne dans la chefferie, ce qui favorise une meilleure gestion des affaires communautaires.

La démarche de Sa Majesté Signon Adekiloumon est un exemple de leadership visionnaire au sein de la chefferie traditionnelle. En promouvant la cohésion et en valorisant la tradition dans un esprit d’unité, il assure la pérennité de l’identité culturelle et la paix sociale dans la région. Les actions entreprises pour unir la chefferie sont une source d’inspiration pour d’autres communautés et renforcent le rôle de la tradition dans le développement harmonieux de la société béninoise.

Sayouba Traoré : Écrivain, Journaliste et Voix de la Littérature Africaine

Sayouba Traoré est un écrivain et journaliste burkinabé dont le parcours singulier et les écrits engagés ont marqué la scène littéraire et médiatique. Né au Burkina Faso, il s’est imposé en France comme un intellectuel reconnu, s’exprimant sur des questions d’actualité et de société, et mettant en lumière les réalités des pays africains. Son talent pour la narration et son souci de rendre compte de la vie quotidienne des Africains en font une figure incontournable du journalisme et de la littérature africaine francophone.

Sayouba Traoré a grandi au Burkina Faso, dans un contexte social et politique difficile. Très jeune, il développe un intérêt pour la littérature et l’écriture, mais c’est en France qu’il trouvera une tribune pour faire entendre sa voix. Arrivé pour y étudier, il décide de se consacrer au journalisme, tout en écrivant parallèlement des œuvres de fiction. Son engagement pour le développement et la justice sociale se reflète dans son travail, tant en tant que journaliste qu’en tant qu’auteur.

En tant que journaliste, Sayouba Traoré est particulièrement connu pour son travail avec Radio France Internationale (RFI), où il anime des émissions et propose des chroniques sur des thématiques africaines. Avec une approche rigoureuse et bienveillante, il traite de sujets variés, allant de l’agriculture et des innovations locales à la politique et la culture. Il s’attache notamment à rendre compte des initiatives de développement dans les villages africains, des solutions locales et des histoires d’acteurs de terrain, offrant une perspective réaliste et positive sur des défis souvent mal compris hors du continent.

L’écriture de Sayouba Traoré explore souvent des thèmes liés à la vie quotidienne en Afrique. Ses livres, qu’il s’agisse de nouvelles ou de romans, abordent des sujets universels comme la famille, la migration, la pauvreté, l’injustice, et l’espoir, tout en s’ancrant dans des réalités locales précises. Son style est empreint de réalisme et de poésie, combinant un langage accessible avec une profondeur émotionnelle qui capte ses lecteurs.

Parmi ses œuvres les plus connues figurent des romans et des nouvelles qui dépeignent la vie dans les villages burkinabés, avec une attention particulière pour les petits gestes, les coutumes et les relations humaines. Ses personnages sont souvent des gens ordinaires qui font face à des situations de vie difficiles avec courage et dignité, des héros discrets de l’Afrique rurale.

Sayouba Traoré ne se contente pas d’écrire pour raconter des histoires; il écrit pour sensibiliser et éduquer. Dans ses interventions médiatiques comme dans ses écrits, il dénonce les inégalités et met en lumière des problématiques souvent ignorées, telles que les conditions de vie dans les zones rurales africaines ou les défis de la jeunesse africaine face à la mondialisation. Il s’engage également dans des projets éducatifs, organisant des rencontres et des ateliers pour encourager la lecture et l’écriture chez les jeunes Africains, contribuant ainsi à leur donner une voix et un espace pour exprimer leurs propres expériences.

Extrait de l’entretien à retrouver sur https://fr.welove.radio/radio/9ja-french-radio/

Ses chroniques et reportages mettent également en avant des innovations locales, telles que des techniques agricoles traditionnelles ou des projets communautaires, montrant que le développement peut aussi venir des initiatives locales, et pas uniquement de l’aide extérieure. Cette dimension éducative est primordiale pour Sayouba Traoré, qui voit la culture comme un outil de développement et d’émancipation.

Aujourd’hui, Sayouba Traoré est perçu comme un modèle pour de nombreux jeunes écrivains et journalistes africains. Il a su allier le métier de journaliste avec celui d’écrivain pour créer une œuvre hybride, entre reportage et littérature, permettant une compréhension plus fine et plus nuancée de la réalité africaine. Son travail incarne une voix panafricaine lucide et engagée, qui appelle à un dialogue sincère entre les cultures.

Son œuvre littéraire et son travail journalistique témoignent d’une volonté de changer les perspectives souvent biaisées sur l’Afrique, tout en célébrant la résilience et la créativité des peuples africains. En réhabilitant les voix des habitants des villages et en dénonçant les injustices sociales, Sayouba Traoré laisse une empreinte durable, inspirant des générations à venir à s’exprimer, à questionner et à agir pour un avenir meilleur.

Ainsi, Sayouba Traoré incarne bien plus qu’un simple journaliste ou écrivain; il est un témoin de son temps, un observateur passionné et un conteur engagé, qui utilise la force des mots pour informer, toucher et inspirer.