Chinese New Year celebrated in style in Lagos: a real success

Lagos vibrated to the rhythm of the Chinese New Year festivities, marking the entry into the Year of the Snake with brilliance and splendor. The event, organized in collaboration between the Chinese consulate in Lagos and various cultural associations, attracted a large crowd, delighted to discover the traditions and richness of Chinese culture.

From the beginning of the evening, the city was adorned with typical decorations: red lanterns, giant dragons and lucky calligraphy adorned the festivities. The center of the event, installed within the prestigious Oriental Hotel, welcomed hundreds of visitors, from both the Chinese community and the local population.

The opening show captivated the audience with a traditional dragon dance, a symbol of strength and prosperity.  Accompanied by drums and cymbals, the energetic performance set the tone for an evening full of entertainment.

A cultural bridge between China and Nigeria

In addition to traditional dance performances and martial arts demonstrations, Chinese cuisine was in the spotlight. Visitors were treated to iconic dishes such as dumplings, Peking duck and the famous sticky rice cake, all associated with good luck and prosperity.

Calligraphy and origami workshops allowed visitors to explore Chinese art, while film screenings and exhibitions traced the history of the Lunar New Year and its importance in Chinese culture.

The Chinese Consul General in Lagos, in his speech, highlighted the importance of China-Nigeria relations and expressed his gratitude to the Nigerian people for their warm welcome and growing interest in Chinese culture.

The event ended with a sumptuous fireworks display that lit up the sky of Lagos, marking a start to the year under the sign of hope and prosperity. The participants, whether Chinese or Nigerian, left enchanted, emphasizing the importance of intercultural dialogue and the beauty of diversity.

With such a success, there is no doubt that the Chinese New Year will become an unmissable event in Lagos, thus strengthening the bonds of friendship and cooperation between the two nations.

Jeunes filles et femmes victimes de cyberharcèlement- Reportage

Le harcèlement sur internet, appelé cyberharcèlement, constitue un délit. De nos jours, de nombreuses jeunes filles et femmes en sont victimes dans un monde numérique marqué par l’essor des nouvelles technologies de communication et des créations artificielles.

Mais comment se manifeste le harcèlement en ligne ?

Reportage d’Ibrah Tassiou Zeinabou.

L’urgence de créer un cadre consultatif des chefs traditionnels en Afrique de l’Ouest pour résoudre les conflits et tensions actuels

En Afrique de l’Ouest, une région marquée par une diversité culturelle, ethnique et historique, les conflits et tensions sociopolitiques se multiplient. Entre les crises sécuritaires, les tensions ethniques, les revendications communautaires et les instabilités politiques, il est urgent d’explorer des solutions innovantes et adaptées à nos réalités locales. Dans ce contexte, la mise en place d’un cadre consultatif des chefs traditionnels s’impose comme une démarche cruciale pour la prévention et la résolution des conflits dans la sous-région.

Les chefs traditionnels ont toujours joué un rôle central dans la médiation et la cohésion sociale en Afrique. Garants des traditions et symboles d’autorité morale, ils jouissent d’une légitimité qui transcende souvent les clivages politiques. Leur proximité avec les populations leur permet de mieux comprendre les causes profondes des tensions et d’y apporter des réponses adaptées, fondées sur les valeurs culturelles et les normes sociales.

Historiquement, ces leaders ont utilisé des mécanismes traditionnels de résolution des conflits, tels que les palabres, les conseils de sages et les négociations communautaires. Ces approches privilégient la restauration des relations, la réconciliation et le pardon, des principes essentiels pour instaurer une paix durable.

L’Afrique de l’Ouest fait face à des défis majeurs : l’insécurité liée aux groupes armés, l’instabilité politique, les conflits intercommunautaires et les déplacements massifs de populations. Les interventions étatiques et internationales, bien que nécessaires, peinent à répondre efficacement à ces crises en raison de leur caractère souvent technocratique et déconnecté des dynamiques locales.

Dans ce contexte, un cadre consultatif réunissant les chefs traditionnels des différents pays de la région pourrait offrir une approche complémentaire et inclusive. En intégrant ces figures influentes dans les processus de décision et de résolution des conflits, il serait possible de mobiliser les savoirs locaux et les valeurs partagées pour désamorcer les tensions.

Les avantages d’un cadre consultatif sous-régional

-Renforcement de la légitimité des initiatives de paix : En impliquant les chefs traditionnels, les populations se sentent davantage concernées par les décisions prises.

-Prévention des conflits : Grâce à leur proximité avec les communautés, les chefs traditionnels peuvent détecter les signes avant-coureurs des tensions et agir rapidement pour les désamorcer.

-Promotion de la coopération transfrontalière : Un cadre sous-régional permettrait de traiter les conflits qui dépassent les frontières nationales, tels que les différends fonciers et les problèmes liés aux mouvements de populations.

– Valorisation des solutions endogènes : En associant les pratiques traditionnelles aux approches modernes, ce cadre pourrait produire des solutions adaptées aux réalités locales.

Les défis à relever

La mise en place d’un tel cadre consultatif n’est pas sans obstacles. Parmi eux :

Les rivalités entre chefs traditionnels issus de différents contextes culturels ou politiques.

La méfiance des États envers ces acteurs, souvent perçus comme des concurrents de l’autorité étatique.

Le besoin de structurer et de professionnaliser ce cadre pour qu’il soit efficace et reconnu par les instances régionales, telles que la CEDEAO.

Malgré ces défis, l’urgence des crises actuelles impose d’explorer cette voie. La CEDEAO, en tant qu’organisme régional, pourrait jouer un rôle de facilitateur pour l’établissement de ce cadre consultatif. Des plateformes existantes, telles que les conseils de sages dans certains pays, pourraient servir de base à une initiative régionale plus ambitieuse.

Créer un cadre consultatif des chefs traditionnels en Afrique de l’Ouest n’est pas seulement une réponse aux conflits et tensions actuels, c’est aussi une reconnaissance du rôle crucial des cultures et des traditions locales dans la construction de la paix. En valorisant ces acteurs souvent marginalisés dans les processus de gouvernance, la région pourrait bâtir des solutions durables, inclusives et en phase avec les réalités des populations. Il est temps d’agir pour garantir un avenir plus stable et harmonieux à l’Afrique de l’Ouest.

L’importance de parler avec ses enfants : un pilier essentiel de l’éducation

Dans le tumulte de la vie quotidienne, entre les obligations professionnelles, les responsabilités domestiques et les distractions technologiques, il est parfois facile de négliger une chose pourtant essentielle : la communication avec ses enfants. Pourtant, dialoguer avec eux ne se limite pas à échanger des informations pratiques ou à donner des consignes. Cela joue un rôle crucial dans leur développement émotionnel, intellectuel et social.

Créer un lien de confiance

Parler régulièrement avec ses enfants établit une relation de proximité et de confiance. Lorsque les parents prennent le temps d’écouter activement leurs enfants, ces derniers se sentent valorisés et compris. Cette connexion émotionnelle renforce leur estime de soi et les incite à partager leurs préoccupations, leurs joies et leurs peines, sachant qu’ils trouveront toujours une oreille attentive et bienveillante.

La communication verbale est une opportunité d’enrichir le vocabulaire et de stimuler la pensée critique des enfants. Les conversations, même simples, permettent de leur apprendre à exprimer leurs idées, à poser des questions et à structurer leur réflexion. Plus les échanges sont variés et stimulants, plus l’enfant développe des compétences linguistiques solides et une curiosité intellectuelle.

Les discussions avec les enfants sont également l’occasion de partager des valeurs, des principes et des repères essentiels. Parler de sujets tels que l’honnêteté, le respect, l’entraide ou encore la gestion des émotions aide les enfants à construire leur vision du monde et leur manière d’interagir avec les autres. Ces conversations, parfois spontanées, parfois intentionnelles, façonnent leur personnalité et leur moralité.

Les silences peuvent engendrer des malentendus, des frustrations ou des sentiments d’abandon chez les enfants. En parlant avec eux, les parents peuvent clarifier des situations, expliquer leurs décisions et désamorcer des tensions avant qu’elles ne s’amplifient. Une communication ouverte permet aussi aux enfants de poser des questions et d’exprimer leurs désaccords dans un cadre sain et respectueux.

Les enfants, comme les adultes, traversent des périodes de doute, de peur ou de tristesse. Qu’il s’agisse de difficultés scolaires, de conflits avec des amis ou de changements dans la vie familiale, le fait de parler avec eux leur offre un espace de soutien et de réconfort. Ces échanges les aident à mieux comprendre leurs émotions et à trouver des solutions à leurs problèmes.

Quelques conseils pour une communication efficace

Écouter activement : Accorder une attention totale à l’enfant, sans distractions.

Poser des questions ouvertes : Encourager l’enfant à s’exprimer librement, sans peur d’être jugé.

Adapter son langage : Utiliser des mots compréhensibles en fonction de l’âge de l’enfant.

Être disponible : Consacrer du temps, même court, mais de qualité, pour échanger.

Valider les émotions : Montrer de l’empathie et reconnaître ce que l’enfant ressent.

Parler avec ses enfants, c’est bien plus qu’un simple échange verbal. C’est un investissement précieux dans leur épanouissement et dans la qualité de la relation parent-enfant. Chaque mot, chaque conversation est une pierre à l’édifice de leur développement et de leur bonheur. Alors, même dans les journées les plus chargées, prenons le temps de dialoguer avec eux. Car ces moments de partage sont souvent ceux qui laissent les empreintes les plus profondes dans leur cœur et dans leur mémoire.