Scandale inédit dans l’organisation des examens au Nigeria : tricheries massives et aveu de défaillance par le président de la commission
Un vent de stupeur souffle sur le Nigeria après la révélation d’un scandale sans précédent dans l’organisation des examens du Joint Admissions and Matriculation Board (JAMB). Pour la première fois dans l’histoire de cet organisme crucial pour l’entrée dans les universités nigérianes, des cas massifs de tricherie ont été détectés dans plusieurs centres d’examen à travers le pays, mettant à mal la crédibilité du processus et suscitant une vague d’indignation nationale.
Selon des sources internes et des témoignages recueillis dans différents États, des candidats ont eu accès aux questions à l’avance, certains centres ont été infiltrés par des complices déguisés en surveillants, et des appareils électroniques sophistiqués ont été découverts lors de fouilles inopinées. Dans certains cas extrêmes, des centres fictifs ont été créés pour permettre à certains candidats privilégiés de composer dans des conditions frauduleuses, loin de tout contrôle officiel.

Face à la gravité de la situation, le président de la commission JAMB, le professeur Ishaq Oloyede, a convoqué une conférence de presse exceptionnelle. Dans une déclaration empreinte de gravité, il a reconnu les dysfonctionnements :
> « Nous avons failli dans notre mission de garantir l’intégrité des examens. Malgré nos efforts de sécurisation, des failles ont été exploitées. Nous assumons la responsabilité de ces dérapages et promettons des mesures radicales. »
Cet aveu public, rarissime dans une institution souvent perçue comme hermétique, a été salué par certains observateurs comme un pas vers la transparence, mais a aussi suscité la colère de nombreux parents et étudiants. Beaucoup dénoncent une complicité interne, des réseaux de corruption bien établis, et une négligence coupable dans la supervision des centres agréés.

Des enquêtes ont d’ores et déjà été ouvertes. Plus de 100 candidats auraient été suspendus à titre conservatoire, et plusieurs agents de JAMB sont sous le coup d’investigations. Des ONG et syndicats étudiants demandent la réorganisation complète du système, avec l’implication d’organismes indépendants pour surveiller les prochains examens.
L’onde de choc de ce scandale pourrait bien entraîner une refonte structurelle de JAMB et poser de nouvelles questions sur la fiabilité des concours au Nigeria, dans un pays où l’éducation reste l’un des rares ascenseurs sociaux encore accessibles pour la jeunesse.
À suivre de très près.