les partis d’opposition nigérians face aux défis liés au processus de démocratisation

Le 20 mars 2025, les principaux partis d’opposition nigérians se sont réunis à Abuja pour aborder les défis actuels liés au processus de démocratisation et à la situation préoccupante dans l’État de Rivers. Lors de cette rencontre, ils ont appelé la population à faire preuve de sérénité et de résilience dans la lutte pour le rétablissement d’une démocratie stable et fonctionnelle.

Les leaders de l’opposition dont à leur tête Atiku Aboubacar ont également exhorté le Parlement à jouer un rôle plus actif dans la résolution des tensions persistantes dans l’État de Rivers. Ils ont insisté sur la nécessité d’une implication parlementaire accrue pour assurer une médiation efficace et promouvoir des solutions pacifiques aux conflits locaux.

Cette initiative souligne l’importance d’une collaboration étroite entre les différentes branches du gouvernement et les acteurs politiques pour renforcer la démocratie et assurer la stabilité dans toutes les régions du Nigeria.

L’état d’urgence dans l’ état de Rivers,a suscité des réactions contrastées au Nigeria

Le 20 mars 2025, le président nigérian Bola Tinubu a décrété un état d’urgence dans l’État de Rivers, suspendant le gouverneur Siminalayi Fubara pour une durée de six mois et plaçant l’administration de l’État sous la gestion du gouvernement fédéral. 

Cette décision a suscité des réactions contrastées au sein de la population de l’État de Rivers. Certains citoyens expriment leur soutien à cette mesure, la considérant comme nécessaire pour rétablir l’ordre et assurer une gouvernance efficace. D’autres, en revanche, perçoivent cette intervention fédérale comme une atteinte à l’autonomie de leur État et craignent une centralisation excessive du pouvoir.

Les experts en droit constitutionnel rappellent que l’instauration d’un état d’urgence doit répondre à des critères stricts, notamment l’existence d’une menace exceptionnelle et temporaire mettant en péril la nation. Ils soulignent également que de telles mesures peuvent restreindre certaines libertés fondamentales et doivent donc être encadrées pour éviter tout abus de pouvoir. 

Dans ce contexte, la population de l’État de Rivers oscille entre espoir et inquiétude, espérant que cette période exceptionnelle conduira à une amélioration de la situation tout en restant vigilante quant au respect de leurs droits et de leur autonomie régionale.

Dangote suspend la vente en naira de ce produit,ce qui pourrait entraîner une hausse des prix au Nigeria

La récente décision de la raffinerie Dangote de suspendre temporairement la vente de carburant en naira, la monnaie locale, suscite des inquiétudes croissantes parmi la population nigériane. Cette mesure, annoncée le 19 mars 2025, vise à aligner les ventes de carburant sur les achats de brut effectués en dollars américains, afin d’éviter un déséquilibre financier. 

Cette décision fait suite à des difficultés rencontrées par la raffinerie pour obtenir des volumes suffisants de brut dans le cadre d’un accord avec le gouvernement nigérian, qui permettait le paiement en naira. Cet accord, initialement prévu pour six mois à partir d’octobre, n’a pas été pleinement respecté, la raffinerie n’ayant pas reçu les volumes de brut convenus. 

La suspension des ventes en naira pourrait entraîner une hausse des prix du carburant et affaiblir davantage la monnaie locale, car les commerçants locaux devront se procurer des dollars américains pour leurs transactions. Cette situation risque d’alourdir le fardeau financier des Nigérians, déjà confrontés à des défis économiques majeurs.

La raffinerie Dangote, développée par le milliardaire Aliko Dangote, est considérée comme essentielle pour l’objectif du Nigeria de mettre fin aux importations de carburant et d’atteindre l’autosuffisance énergétique. Cependant, les défis actuels liés à l’approvisionnement en brut et aux fluctuations monétaires posent des questions sur la capacité du pays à atteindre cette autonomie énergétique tant attendue.

Face à ces incertitudes, la population nigériane exprime des préoccupations légitimes concernant l’impact de cette décision sur le coût de la vie et la stabilité économique du pays. Les autorités et les acteurs du secteur pétrolier sont appelés à trouver des solutions durables pour assurer un approvisionnement stable en carburant à des prix abordables, tout en renforçant la résilience de l’économie nationale.

Senator Natasha Akpoti remains a powerful voice for the oppressed

Senator Natasha Akpoti is a leading figure in the fight for the rights of women and marginalized communities in Nigeria. Born on December 9, 1979, in Ilorin, Kwara State, she is the daughter of a Nigerian father and a Ukrainian mother. She grew up in Ihima, Kogi State, and pursued law at the University of Abuja, graduating in 2005. She then completed a Master of Laws and an MBA in Oil and Gas Management at the University of Dundee in Scotland in 2012.

Before entering politics, Natasha Akpoti worked as a legal advisor at Brass LNG from 2007 to 2010. In 2015, she founded the Builders Hub Impact Investment Program (BHIIP), an initiative aimed at creating jobs by revitalizing Nigeria’s neglected local industries.  She rose to prominence in 2018 by presenting a report to the Nigerian Parliament exposing corruption surrounding the Ajaokuta Steel Plant, highlighting the challenges facing the nation’s industries.

In 2023, she became the first woman elected as a senator in Kogi State, representing the Central Senatorial District under the banner of the People’s Democratic Party (PDP). Her election marked a significant advancement for women’s representation in a male-dominated political sphere.

However, her time in the Senate was marked by challenges. In March 2025, she accused Senate President Godswill Akpabio of sexual harassment. These allegations were followed by her six-month suspension, ostensibly for disciplinary reasons unrelated to her accusations. This suspension sparked a wave of protests from women’s rights groups and the public, highlighting the institutional barriers facing women in politics in Nigeria.

 Despite these challenges, Natasha Akpoti remains a powerful voice for the oppressed, committed to defending women’s rights and fighting corruption. Her courage and determination continue to inspire many Nigerians, especially women, to join the fight for equality and social justice.

Une délégation de la Banque mondiale dans le Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire dans le cadre du Projet d’Investissement Forestier, Phase 2 (PIF2).

Accompagnée par une équipe de l’Unité de Coordination du Projet d’Investissement Forestier Phase 2 (UCP-PIF2), ainsi que des représentants des structures et agence d’exécution du projet, à savoir la SODEFOR, l’OIPR et CARE Côte d’Ivoire, la délégation de la Banque mondiale a pu s’informer sur les grandes réalisations du projet, les activités en cours et celles à venir au profit du Parc National de Taï et des agro-forêts des Rapides Grah et de la Haute Dodo.
Cette seconde phase du projet PIF, dénommée PIF2, qui a démarrée en 2022, est mise en œuvre, en partenariat avec la SODEFOR, l’OIPR et Care Côte d’Ivoire, la participation des populations des zones du Sud-ouest, Sud-est, Centre et Nord où plusieurs actions concrètes ont déjà été réalisées.
Le constat est que les populations s’intéressent de plus en plus aux activités du projet, comme l’a indiqué M. Tony Verheijen, Responsable des opérations pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo. « Le PIF2 est bien perçu par les communautés et il existe une forte demande pour sa continuité, notamment en ce qui concerne les activités génératrices de revenus, les appuis au reboisement et aux cultivateurs », a-t-il déclaré.

Après plus de 2 années d’activités, le projet enregistre plusieurs réalisations dont des campagnes de sensibilisation et de consultation qui ont été organisées avec la participation de 1000 personnes, dont près de 60 % de femmes et de jeunes, sur les thématiques du genre, des violences basées sur le genre, de l’exploitation et des abus sexuels ainsi que du harcèlement sexuel.

La sensibilisation a également ciblé 177 producteurs, chefs de villages, présidents des jeunes et des femmes ainsi que 14 sous-préfets sur les avantages de l’agroforesterie lors de six visites d’échanges dans l’exploitation agricole de M. N’KOH à Azaguié et dans la forêt classée de Béki à Abengourou. A côté de ces actions de sensibilisation, 14 organes de gestion des plaintes autour des agro-forêts des Rapides Grah, Scio et Haute Dodo ont été formés sur le Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) et les procédures afférentes.

Les partenaires d’exécution ont de leur côté, à leur actif, plusieurs réalisations dans le cadre des conventions avec le PIF2. Ainsi, la SODEFOR, a organisé des réunions communautaires dans des villages et campements, touchant près de 13 000 personnes, dont 30 % de femmes. De plus, 130 sites de production ont été installés pour une production estimée à 5 millions de plants en vue d’atteindre les objectifs de reboisement 2025.

Dans les secteurs agricoles, de l’élevage, et des biens et services, le PIF 2 a, en collaboration avec CARE Côte d’Ivoire, financé plus de 160 microprojets pour un montant total de près de 1,4 milliard de FCFA dans les agro-forêts de Scio, de la Haute et des Rapides Grah ainsi qu’autour du parc national de Taï et du Mont Péko.
Au titre des actions avec l’OIPR, , un Plan d’Aménagement et de Gestion du Mont Péko a été validé. Près de 100 écologues ont été recyclés à la méthodologie du suivi écologique par transect linéaire au Parc national de Taï et du Mont Peko, et près de 2 000 élèves, enseignants et parents d’élèves ont été formés dans le cadre d’un programme de sensibilisation et d’éducation environnementale autour du Parc national du Mont Peko dans six localités (Bagohouo, Ndrou, Gohouo-Zagna, Gloplou, Bahé-Sébon et Diébly).

« Le PIF2 a pour objectif de conserver et accroître le stock forestier et améliorer l’accès aux sources de revenus provenant de la gestion durable des forêts pour les communautés dans les zones cibles a déclaré Madame Koffi Alloua, Spécialiste en Engagement des Parties Prenantes et représentante de la Coordonnatrice du PIF2.
En marge de cette mission, la délégation a présenté les civilités aux Sous-préfets de Grand-Béréby et de Djouroutou. Elle s’est également rendue sur le terrain pour observer une forêt communautaire appartenant au village de Poutou et en cours de paiement dans le cadre du PRE, Projet de Réduction des Émissions autour du Parc national de Taï. Cette initiative qui récompense les efforts locaux en faveur de la lutte contre le changement climatique, à travers des pratiques telles que l’agroforesterie, le reboisement et la conservation de forêt.

« Nous avons également pu observer la mise en œuvre du Projet de Réduction des Emissions (PRE) et les paiements carbones, une approche novatrice qui place la Côte d’Ivoire en pionnière de cette stratégie. Il est normal qu’il y ait des défis à surmonter, mais les bases sont posées », a souligné le chef de délégation de la Banque mondiale, M. Tony Verheijen.
Cette visite réaffirme l’engagement de la Banque mondiale aux côtés de la Côte d’Ivoire pour inverser les tendances de la déforestation et de la dégradation des forêts avec sa Stratégie de Préservation, de Réhabilitation et d’Extension des Forêts, adoptée en 2019. Le but étant de développer une croissance inclusive et durable tirée par une agriculture plus productive et résiliente, par la gestion de ses ressources naturelles, terre, forêt et eau, de manière plus durable.

Nigerian importers have expressed their willingness to supply fuel to Niger to alleviate the crisis

Since the beginning of March 2025, Niger, despite being an oil producer, has been facing an unprecedented gasoline shortage, particularly of Super, the most widely used fuel in the country. This situation has led to long queues at gas stations in Niamey and other regions, disrupting the daily lives of citizens and the national economy.

Causes of the shortage

Several factors have contributed to this crisis:

Limited refining capacity: Despite its oil production, Niger has insufficient refining capacity to meet national demand.

Anti-smuggling: Authorities have stepped up efforts to combat fuel smuggling, disrupting informal supply, which represented a significant share of the market. Nigerian importers Chairman Basheer DanMallam is our guest.

Logistical problems: Inventory tensions and supply chain difficulties have exacerbated the situation.  Responses and Solutions Planned

In response to this crisis, measures are underway to restore fuel supplies:

Emergency Imports: Niger is considering importing fuel to alleviate the current shortage.

Collaboration with Nigeria: Nigerian importers have expressed their willingness to supply fuel to Niger to alleviate the crisis.

Increasing Local Production: Efforts are being made to increase domestic refining capacity to meet domestic demand.

It is essential that these measures be implemented quickly to provide relief to the population and support Niger’s economy.

TROOPS AMBUSH INSURGENTS/BANDITS OFF KADUNA – ABUJA HIGHWAY, NEUTRALISE THREE

In a well-coordinated operation on Tuesday 11th March 2025, troops of Sub-Sector 4, Operation FANSAN YAMMA successfully neutralised three Violent Extremists and Insurgents (VEIs) in an ambush at an area near Ngwagi Hill, Gwagwada Community, off the Kaduna – Abuja highway in Chikun LGA of Kaduna State. Acting on credible intelligence regarding sighting the movements of the VEIs near Ngwagi Hill, troops were immediately deployed on long-range fighting patrol to the likely road-crossing point of the insurgents. The troops got into location at about 5.30 pm on the same date and successfully launched the ambush, which effectively neutralised three armed members of the criminal group.

During the operation, troops also recovered a cache of arms and ammunition, including two AK-47 rifles, eight AK-47 rifle magazines, 374 rounds of 7.62mm x 39 special ammunition and 88 rounds of 7.62mm x 54 NATO ammunition. Other items recovered were one Infinix mobile phone, medical supplies, clothings, and dry rations.

The success of the operation is a testament to the troops’ high fighting morale and combat efficiency. This achievement is also as a result of the effective collaboration between the military and intelligence agencies, which provided credible intelligence that informed the operation.

The General Officer Commanding 1 Division Nigerian Army and Commander Sector 1 Joint Task Force Operation FANSAN YAMMA Major General Mayirenso Lander David Saraso has applauded and commended the troops for their resilience and successful conduct of the operation. He charged the troops not to relent on their oars until all criminal elements operating in the Division and the Sector’s Area of Operational Responsibility are neutralised.

MUSA YAHAYA

Lieutenant Colonel 

Acting Deputy Director Army Public Relations 1 Division Nigerian Army

Le Pardon du Général Tiani : Un Espoir pour la réconciliation nationale au Niger

Depuis son arrivée au pouvoir à la suite du coup d’État du 26 juillet 2023, le général Abdourahamane Tiani suscite de nombreuses attentes au sein du peuple nigérien. Parmi celles-ci, la question du pardon général en faveur des personnalités politiques et militaires incarcérées ou exilées demeure un sujet brûlant. Bon nombre de Nigériens espèrent un geste d’apaisement de la part du chef de l’État afin de favoriser la réconciliation nationale et de renforcer la stabilité du pays.

Un Acte Fort pour la Cohésion Nationale

Dans un contexte marqué par des tensions politiques et des défis sécuritaires, un pardon accordé aux anciens dirigeants et aux opposants politiques pourrait être perçu comme un geste fort en faveur de l’unité nationale. L’histoire récente du Niger montre que les crises politiques ont souvent laissé des cicatrices profondes au sein de la population. Un tel pardon permettrait d’apaiser les rancœurs et d’encourager un climat propice à la reconstruction nationale.

De nombreux citoyens estiment que cette mesure favoriserait un dialogue inclusif, essentiel pour garantir une transition pacifique et éviter de nouvelles fractures au sein de la société nigérienne. En outre, cela pourrait renforcer la légitimité du général Tiani sur la scène nationale et internationale en montrant sa volonté de gouverner dans un esprit d’unité plutôt que de division.

Les Défis et les Enjeux du Pardon

Toutefois, la question du pardon ne fait pas l’unanimité. Certains estiment qu’un tel geste ne devrait pas se faire sans justice préalable, notamment pour les responsables accusés de corruption ou de mauvaise gestion. La crainte d’une impunité pour certains acteurs politiques pourrait susciter des mécontentements au sein d’une partie de la population.

D’un autre côté, un refus de pardon prolongerait les tensions et risquerait d’entraver les efforts de réconciliation. Trouver un équilibre entre la nécessité de justice et l’impératif de paix demeure donc un défi majeur pour les autorités en place.

Une Attente de Plus en Plus Pressante

Face à ces enjeux, les Nigériens attendent avec impatience une déclaration du général Tiani sur cette question. Pour beaucoup, ce pardon ne serait pas seulement un acte de clémence, mais un symbole de dépassement des clivages politiques en faveur de l’intérêt supérieur de la nation.

Reste à savoir si les autorités militaires prendront cette initiative dans les semaines à venir et sous quelles conditions. Une chose est certaine : le peuple nigérien aspire à un climat de sérénité et de progrès, et toute décision allant dans ce sens sera scrutée avec attention.

La surconsommation de médicaments au Nigeria : une réponse dangereuse à la vie chère

La crise économique qui frappe le Nigeria pousse une grande partie de la population à adopter des comportements risqués en matière de santé. Face à la flambée des prix des consultations médicales et à l’accessibilité croissante des médicaments en vente libre, de nombreux Nigérians se tournent vers l’automédication et la surconsommation de produits pharmaceutiques. Cette tendance, bien qu’elle semble être une solution de court terme, soulève de graves préoccupations sanitaires.

Une crise économique qui impacte la santé

Le Nigeria est confronté à une inflation galopante qui touche tous les secteurs, y compris la santé. Le coût des consultations médicales et des soins hospitaliers a considérablement augmenté, rendant l’accès aux services médicaux difficile pour une grande partie de la population. Dans ce contexte, beaucoup préfèrent éviter les hôpitaux et se tourner directement vers les médicaments, souvent sans ordonnance ni avis médical.

Les produits pharmaceutiques, bien que leur prix ait également augmenté, restent perçus comme une alternative plus abordable à une consultation médicale. De nombreuses personnes achètent des antibiotiques, des antidouleurs et même des psychotropes sans aucune prescription, espérant ainsi traiter leurs maux à moindre coût.

L’automédication : une pratique dangereuse en hausse

L’automédication est devenue un phénomène courant au Nigeria, notamment à travers les marchés informels où des médicaments sont vendus sans aucun contrôle sanitaire. Des études locales montrent que la population consomme de plus en plus d’antibiotiques, ce qui favorise l’émergence de résistances bactériennes. De même, l’usage excessif d’antalgiques comme le paracétamol ou l’ibuprofène expose les consommateurs à des risques hépatiques et rénaux.

Un autre problème majeur est la consommation de médicaments contrefaits. Le marché noir regorge de produits falsifiés ou périmés, vendus à bas prix. Ces substances, parfois inefficaces ou même toxiques, mettent en danger la vie des consommateurs.

Les risques sanitaires et sociaux liés à cette surconsommation

L’usage incontrôlé de médicaments entraîne des effets secondaires graves, allant de simples intoxications à des affections chroniques plus sévères. Parmi les conséquences les plus inquiétantes figurent :

L’antibiorésistance : la prise excessive et inappropriée d’antibiotiques réduit leur efficacité, ce qui complique le traitement des infections et augmente la mortalité.

Les intoxications médicamenteuses : des overdoses accidentelles surviennent fréquemment, notamment chez les enfants et les personnes âgées.

Les effets secondaires dangereux : des médicaments pris en excès ou mal dosés peuvent causer des dommages irréversibles au foie, aux reins et au système nerveux.

Sur le plan social, cette surconsommation de médicaments accroît la dépendance aux produits pharmaceutiques. Certains jeunes, par exemple, consomment des psychotropes détournés de leur usage médical pour fuir la dureté de la vie quotidienne. Ce phénomène alimente la toxicomanie et pose un véritable problème de santé publique.

Quelles solutions pour limiter cette dérive ?

Pour enrayer cette consommation excessive de médicaments, plusieurs mesures doivent être prises par les autorités et les professionnels de la santé :

-Renforcer la régulation de la vente des médicaments : un contrôle plus strict des pharmacies et des vendeurs informels est nécessaire pour éviter la prolifération des médicaments contrefaits.

-Sensibiliser la population : des campagnes d’information doivent être mises en place pour expliquer les dangers de l’automédication et encourager la consultation médicale.

– Rendre les soins médicaux plus accessibles : en subventionnant les consultations et les médicaments essentiels, le gouvernement pourrait réduire la nécessité pour les Nigérians de recourir à l’automédication.

-Lutter contre la pauvreté : la cause principale de cette surconsommation reste la précarité économique. Une politique sociale efficace aiderait à améliorer les conditions de vie et donc à réduire ce phénomène.

La surconsommation de médicaments au Nigeria est une réponse dangereuse à la crise économique et à la vie chère. Si cette tendance persiste, elle pourrait avoir des conséquences sanitaires désastreuses à long terme. Il est urgent que les autorités prennent des mesures concrètes pour réguler l’accès aux médicaments et sensibiliser la population aux risques de l’automédication. Seule une action collective permettra d’inverser cette tendance et de protéger la santé publique.

The perception of women wearing beards in Africa: between fascination and stigma

In many African cultures, physical attributes have always played an important role in the identity and social perception of individuals. The beard, historically associated with masculinity, becomes an intriguing subject when worn by a woman. While some African cultures have seen these women as mystical or exceptional beings, others perceive them through the prism of stigma and incomprehension.

A little-known biological reality

The phenomenon of women wearing beards is generally linked to medical conditions such as hirsutism, often caused by hormonal disorders such as polycystic ovary syndrome (PCOS). Although this condition is rare, it is nevertheless present throughout the world, including in Africa.

 In some traditional African societies, bearded women were sometimes perceived as beings with mystical powers or considered manifestations of a higher spirit. Some ethnic groups even attributed to these women a role of soothsayer or mediator between the spiritual world and the earthly world.

Between stigma and social rejection

Today, with modernization and the influence of global beauty standards, women who wear beards in Africa often face strong stigma. In several African societies, where female hairiness is socially associated with a “lack of femininity,” these women may be victims of mockery, rejection or discrimination. They are sometimes forced to frequently remove hair or social isolation.

In addition, in religious and conservative contexts, certain cultural interpretations associate female beards with a curse or an anomaly requiring spiritual treatment. This can expose these women to significant psychological pressures, or even forms of marginalization within their own family or community.

 Voices are rising for change

Despite these negative perceptions, some African women are now fully assuming their appearance and claiming their right to be different. Through social networks and body positivity movements, they find a space to express themselves and raise awareness about their condition.

Some public figures and activists are also trying to deconstruct the strict beauty standards that dictate what it means to be a woman. In South Africa, Nigeria or Kenya, for example, some bearded women are using digital platforms to tell their stories and inspire others to accept themselves as they are.

Towards a change in mentalities?

Although there is still a long way to go, mentalities are gradually changing in Africa in the face of body diversity. Education, awareness-raising and movements in favor of inclusion are helping to open the debate on beauty and the acceptance of differences.

 Beyond the current perception, the issue of women wearing beards in Africa raises broader issues: those of beauty standards, tolerance and respect for biological diversity. Accepting that femininity is not limited to strict physical criteria would be a step towards a more inclusive and caring society.